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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Famille et profession. Sur un pied d'égalité

Les Entretiens (E.E.) interrogent un architecte-technicien (Pascal Loutan).

Lui : 25 ans.
Elle : 24 ans, institutrice, un enfant de 20 mois.

E.E. : Votre femme devrait rembourser…. mille francs à l'Etat si elle n'exerçait pas son métier au moins pendant 3 ans. Est-ce la raison principale pour laquelle vous avez décidé ensemble qu'elle travaillerait ?
P.L. : Ce motif a joué un rôle qu'on ne peut pas négliger, surtout quand le mari commence avec un salaire modeste ; mais ce n'est pas le seul.
Avant notre mariage, nous avons discuté des avantages et des inconvénients. Nous étions d'accord que ce serait bête d'avoir fait toutes les études pédagogiques et d'en rester là. Nous pensions aussi que les études prolongent le temps de l'enfance et que, pratiquer sa profession pour ma femme, ce serait entrer vraiment dans le monde adulte. Nous avions l'impression que nous serions ainsi davantage sur un pied d'égalité, dès le début de notre mariage. (Ce qui est plus difficile à réaliser quand la jeune femme a un horizon un peu limité, tandis que le mari voit et entend beaucoup de choses grâce à son travail). Et puis, cela éviterait que je développe l'idée que je suis le maître de la situation financière… De toute façon, nous trouvions que c'était trop tôt pour nous « installer » définitivement dans une vie d'époux traditionnels.
E.E. : Et à l'usage, qu'est-ce que cela a donné ?
P.L. : Oh, naturellement, dans la pratique, les inconvénients sont devenus plus visibles que dans les projets et il a fallu s'adapter. La venue au monde de notre fils, des « pépins » de santé, une fatigue plus grande que celle qui avait été prévue, l'obligation d'avoir recours à une aide permanente (bébé et ménage), nous ont obligé à refaire le point de temps en temps.
Les avantages dont je vous ai parlé au début ne sont pas des chimères. De ce côté, je ne regrette rien. Mais je dois reconnaître que j'ai tendance à« oublier » que ma femme travaille dans son école et que, naturellement, le ménage ne peut pas être aussi parfait que je l'imagine. S'il y a du désordre ou du retard, mon premier mouvement me pousserait au mécontentement. Mais si je réfléchis, je me dis que je ne dois pas oublier que j'ai non seulement accepté, mais désiré qu'elle ne passe pas toute la journée à tourner en rond chez elle.
E.E. : Et le petit ?
P.L. : Il a l'air de s'en tirer à merveille. Il se porte bien, il est gai, il nous paraît intelligent. C'est pour lui éviter des changements et des bouleversements que nous avons opté pour l'aide d'une jeune Danoise (future nurse) qui vit chez nous. Pour lui donc : minimum de dépaysement. Pour nous : intimité plus rare, mais possibilité de sortir le soir sans grands problèmes.
E.E. : N'y a-t-il pas un danger à bénéficier de deux paies pendant quelques années ? Comment ferez-vous si votre femme interrompt son travail professionnel ?
P.L. : Nous y avons aussi pensé. Disons que je ne compte pratiquement que sur mon salaire. Celui de ma femme, nous le considérons comme un surplus provisoire. Du reste, soyez sans souci : il est partiellement grugé par les gages et l'entretien de notre Danoise !









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