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Enfant unique: un malheur ou un privilège? Ce qu'ils en disent
La mère d'Antoinette: Dans sa petite enfance, notre fille fut assez délicate, souvent malade. Nous avons ainsi découvert, mon mari et moi, combien un enfant pouvait causer de tracas, exiger de temps et de soins.
Un des autres éléments qui nous fit réfléchir fut le problème financier: il nous serait difficile d'assumer des études supérieures pour plusieurs enfants.
Ainsi, depuis quatorze ans, nous sommes les parents d'un enfant unique. Nous ne l'avons jamais regretté et notre fille non plus, du reste. Nous aimons être les trois!
Bruno: Tout petit, je n'ai presque pas souffert d'être enfant unique. Premièrement, parce que j'avais beaucoup de copains et que rares étaient les moments où je m'ennuyais. Les jours les plus difficiles furent ceux où je devais rester à la maison, à cause d'une maladie, du temps ou
d'une punition.
La deuxième raison qui m'a aidé à combler l'absence d'un frère ou d'une soeur est le fait que je me suis toujours senti très aimé de mes parents.
Cela ne m'a pas empêché de demander quelquefois «une petite soeur» à maman. Mais c'est surtout comme adolescent que j'en aurais eu le plus besoin, pour pouvoir parler avec quelqu'un de mon espèce. Heureusement, j'ai le contact facile. J'ai cherché des amis (et non des copains) pour combler ce manque.
Alain: J'étais déjà le plus grand de ma classe. Et le seul enfant blond du village. Il fallait que je sois encore fils unique. C'était un comble! Pour moi, cela faisait trois raisons de me sentir «pas comme les autres».
Tous ces facteurs s'ajoutaient les uns aux autres pour renforcer des sentiments d'infériorité qui ne demandaient qu'à germer et fleurir.
Vers douze ans, ma mère m'a expliqué clairement pourquoi elle ne pouvait pas avoir d'autre enfant. Je ne sais pas comment elle a procédé, mais à partir de cette époque j'ai commencé à accepter ma situation comme une réalité qu'on ne peut pas changer.
Guy: Je n'ai absolument pas souffert d'avoir été fils unique. Cette situation a largement été compensée par le nombre de copains avec lesquels j'ai pu jouer, bricoler ou courir les petits bois. Le temps restant était trop occupé à
m'occuper à des bricolages en solitaire (mécano, dessins, travaux manuels en carton, bois, etc.) ; c'est ce qui m'a sauvé et qui m'a empêché de me retrouver dans les jupes de ma mère!
lnconvénients :
1° L'ennui: vers 10 ans, le soir, seul dans ma chambre au premier étage, caché sous un édredon par quelques degrés en hiver. Cet ennui disparaissait lorsque mes cousins se trouvaient chez moi en vacances ou inversement.
2° On risque de devenir un peu maniaque avec ses «affaires», on n'aime pas que d'autres personnes les utilisent sans soin!
3° On devient trop bon, on dit rarement non lorsqu'on est sollicité. Probablement parce qu'on n'a pas eu suffisamment l'occasion de le dire. Il y a peut-être d'autres inconvénients; quarante ans après je ne m'en souviens plus.
Anne: D'après mes souvenirs, je ne vois aucun avantage à avoir été fille unique.
Ce qui m'a le plus pesé, c'est toute l'attention de mes deux parents concentrée sur moi seule. Le pire moment de la semaine était celui où je devais montrer mon carnet scolaire. Quand j'avais «assez bien» pour la conduite, je ne sais pas ce que j'aurais donné pour avoir un frère qui produise au moins une fois un «médiocre». Je me sentais comme une condamnée devant le tribunal.
Pour jouer, je ne manquais de rien, ni de personne. J'avais toujours des tas d'idées et des neveux de mon âge qui n'habitaient pas loin. Mais, ce que je déplorais, c'était de ne pas pouvoir dire: «ma» soeur, «mon» frère. Je me sentais amputée, infirme, pas comme les autres. Je me souviens d'avoir menti sciemment à l'école pour faire croire que tel ou tel était mon frère.
Arlette: 1° Les bons souvenirs qui me restent:
Avoir été fille unique au milieu de nombreux cousins et cousines, c'est merveilleux. Avoir eu un père farfelu et drôle et avoir pu en profiter à 100 %, c'est merveilleux.
Avoir eu une mère qui ne vivait que pour sa fille, sans trop la mettre dans du coton, c'est merveilleux.
Avoir eu des parents conscients de mon besoin de contact avec d'autres enfants et qui m'ont toujours permis d'inviter à la maison - même le dimanche! - mes copains et mes copines, c'est merveilleux.
Avoir été fille unique m'a rendue indépendante, heureuse aussi bien seule qu'au milieu de 40 personnes que je ne connais pas. J'ai toujours su m'occuper, car les camarades ne sont quand même pas disponibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Les parents non plus
2° Les inconvénients, ce qui m'a manqué:
Quelqu'un pour partager les corvées: «Essuie donc la vaisselle avant d'aller à l'école» et «Enlève donc la poussière à la salle à manger, c'est jeudi, tu as le temps». Voilà! En cherchant bien, j'ai tout de même trouvé deux inconvénients
Mais je suis peut-être une enfant «unique en son genre»!
Véronique 11 ans: Non, cela ne m'ennuie pas d'être fille unique. C'est comme cela! Je ne vois pas pourquoi il y aurait des avantages ou des inconvénients!
Pour être heureux, l'essentiel ce n'est pas d'avoir dix frères et soeurs, c'est d'avoir de gentils parents qui nous aiment!
Les parents de Véronique:
1° Le fait d'être enfant unique a certainement retardé pour Véronique la période de sociabilité et, par conséquent, a posé quelques petits problèmes au moment de l'entrée à l'école (séparation difficile).
2° Par la force des choses, un enfant unique choisit des jeux où il peut jouer seul ou avec des personnages fictifs. Véronique a énormément joué à la vendeuse (les calculs l'intéressaient déjà!), à la maîtresse d'école, etc. Par compensation, nous avons très tôt et très souvent joué avec elle à des jeux de société, en lui apprenant très vite à perdre. (Parallèlement, elle jouait seule aux jeux de famille en tenant des cartes dans chaque main!)
3° La période pendant laquelle Véronique parlait toute seule, se racontait des histoires, s'est prolongée très longtemps.
4° Les animaux en peluche ont joué très tôt, très longtemps et d'une façon permanente, un très grand rôle. Actuellement ils sont passés au rang de «fétiches», mais restent présents. En même temps, un animal vivant, qu'on peut prendre contre soi, s'est révélé nécessaire (les canaris n'ont pas suffi), avec toute la responsabilité que l'entretien d'un lapin comporte.
Jeannette: J'ai apprécié de ne pas avoir à partager l'affection et l'attention de mes parents. Avoir une chambre pour soi toute seule est certainement un privilège et aide énormément à apprendre une chose très importante: savoir rester seule, se distraire seule, aimer le calme qu'apporte la solitude, en définitive être indépendante des autres. C'est au moment de l'adolescence que j'ai ressenti quelques inconvénients à être seule enfant à la maison. Les parents se sentent vite seuls et «abandonnés» lorsque l'enfant unique est souvent hors de la maison, souhaite passer ses vacances avec ses copains, en un mot se libère de leur tutelle. J'ai une amie pour qui ce problème a été encore accentué du fait de la mésentente des parents qui ne souhaitaient pas rester en tête-à-tête et à qui l'enfant servait de «tampon».
A 17 ans j'ai eu la chance d'aller vivre une année à l'étranger dans une famille de quatre enfants. J'ai aimé l'animation qui régnait dans la maison, l'échange avec des personnes de mon âge à la fois frères et amis. J'ai appris à vraiment partager dans la vie de tous les jours et pas seulement avec les amis en visite. Pourtant je dois avouer avoir, par moment, regretté de ne pas recevoir davantage d'attention pour moi seule. J'ai constaté que le dernier-né de cette nombreuse famille était terriblement gâté, constatation fort intéressante pour un enfant unique à qui l'on attribue, presque à chaque coup, ce défaut-là.
Ce qui me paraît de toute importance dans ce problème, c'est l'attitude des parents, qu'ils aient un ou cinq enfants.
Gabrielle: Moi! Je suis contente d'être unique. Mon amie Chantal a deux frères. Un grand qui ne veut pas jouer avec elle et un petit qui nous «embête» toujours quand on joue ensemble. Alors!
Claire: Vous pouvez m'interroger car je me considère aussi comme une fille unique puisque seule fille et cadette par-dessus le marché de deux frères plus âgés.
Je vous assure que j'ai eu beaucoup de peine, et que j'en ai encore, à faire admettre à mes parents que je souhaite me libérer de leur tutelle (j'ai 20 ans), tutelle que mes frères n'ont pas subie au même degré. -«Tu es notre seule fille, c'est à toi de t'occuper de nous.»
Je pense qu'à une fille unique, les parents demanderont surtout présence et affection. A un garçon davantage de succès scolaires ou professionnels, de réussite pour
l'honneur du nom!
Ces exigences sont toutes lourdes et mal acceptées si elles sont présentées comme un dû.
François: Ne regrettez-vous pas d'avoir été enfant unique? Ma réponse, nette et spontanée: absolument pas!
Ceci dit, je constate que ma réaction repose sur une comparaison implicite discutable. La situation d'enfant unique, j'en ai l'expérience vécue; l'autre situation, celle de l'enfant, puis de l'adolescent, grandissant parmi des frères et des soeurs, je l'imagine ou je ne la connais que par ouï-dire; je n'en ai pas apprécié personnellement, en la vivant, inconvénients et avantages. Il n'empêche que je ne vois pas quels éléments favorables auraient fait défaut à mon développement, à ma formation, du fait de mon «isolement» dans la famille.
Au surplus, lorsque je regarde autour de moi, les relations entre frères et soeurs me paraissent revêtir trois formes. Il y a d'abord ceux qui n'éprouvent même plus le besoin de se rencontrer tant leurs routes se sont écartées, tant leur tempérament, leurs goûts, leurs intérêts ont creusé entre eux de distance. Il y a ensuite ceux qui conservent les relations conventionnelles que, selon les idées reçues, il convient d'entretenir entre frères et soeurs. Enfin, on trouve la petite minorité de ceux qui jusqu'au bout resteront proches, unis par une amitié, voire une affection profonde; mais est-ce vraiment parce qu'ils sont de même sang? Je n'en suis nullement certain et je répondrais que, leurs chemins s'étant confondus longtemps, ils se sont choisis, comme le font des amis ou des amants.
Car l'adage populaire reste vrai: «On subit sa famille, on choisit ses amis.»
Un autre aspect, fondamental, du problème: partant des très nombreux exemples donnés par des jeunes ou des adultes que je connais, je n'établis vraiment aucune corrélation quelconque entre l'égoïsme et l'altruisme, entre l'égocentrisme et le sens de l'autre et le genre de vie que l'intéressé a connu de sa naissance à 20 ans.
Un dernier mot: inquiet devant l'explosion d'une démographie galopante, je sais gré à mes parents de ne pas y avoir contribué. Mais ça, c'est une autre histoire!
La mère d'Elisabeth: A tort ou à raison il me semble difficile d'élever un enfant unique; difficile pour lui de se développer avec bonheur, difficile pour ses parents de trouver les attitudes et les solutions qui conviennent.
Il ne s'agit pas de théorie, mais de tout ce qui constitue la vie la plus quotidienne. Les remarques suivantes sont suggérées par une expérience tout de même particulière: celle d'un enfant unique partiellement et temporairement handicapé, et donc limité dans la communication avec les autres, à l'âge où elle se fait surtout par les jeux physiques.
Par exemple, le partage. Celui des jouets: des frères et soeurs se disputent à leur sujet, ils se les prêtent ou se les arrachent; mais, partage consenti ou partage forcé, il y a constamment partage, donc rodage à la vie. L'enfant unique, lui, vit seul dans son univers, et il faut briser quelque chose de son monde «naturel» pour l'amener au partage. Il faut bien comprendre aussi qu'ayant dû - et parfois durement - s'entraîner à trouver toutes les ressources en lui-même, si on lui demande en même temps de les trouver, aussi, en autrui, cela exige un effort contraire. Autre exemple de «partage»: celui des parents. S'il y a deux ou plusieurs enfants en permanence, ils se partagent tant bien que mal (!) les parents. Mais un enfant qui les a, par définition, à lui tout seul, n'acceptera pas toujours comme allant de soi de les partager avec d'autres enfants qui viennent à la maison.
Je pense aussi à toute la question des règlements qu'on impose pour une communauté d'enfants, ils sont nécessaires, et les enfants sont bien forcés d'en convenir, même quand ils se rebiffent (arriver à table dès qu'on appelle, ne pas manger toute la plaque de chocolat, ne pas faire trop de bruit, ranger les affaires, etc.). Pour un enfant unique, certaines lois paraissent plus formelles que nécessaires. Parfois elles paraissent si légèrement justifiées, si artificielles presque, que les entorses sont trop facilement envisageables.
Bien entendu, il faut qu'il ait le plus souvent possible des amis avec lui, des cousins, des camarades, des voisins. En un mot: des égaux. Et combien, dès qu'il n'est pas seul, les choses sont plus faciles et riches pour lui! Ne fût-ce que le jeu: pouvez-vous imaginer ce que représente avoir un partenaire
Et, des plus simples actes de la vie quotidienne (manger, dormir, se laver, etc.) à ceux qui sont plus exceptionnels (voyager, aller à une invitation, être témoin d'un drame, par exemple), tout devient autre, à cause de la possibilité de communiquer et d'échanger pensées, sentiments, réflexions avec des égaux. Il faut dire aussi - mais qui le croira? - que les parents de l'enfant unique sont eux-mêmes heureux, enrichis et
reposés lorsqu'ils ont affaire à d'autres en même temps qu'au leur.
Il est à peu près certain que la plupart des difficultés posées par l'éducation d'un enfant unique sont connues des parents qui ont plusieurs enfants. Elles sont cependant plus aiguës et constantes.
Ne pas se laisser obséder par «le problème de l'enfant unique» me semble être la première étape, essentielle. Et puis, agir ensuite au mieux de ce qu'on pense, en acceptant toutes les données de la situation. (Je ne parle pas des enfants qui se lamentent d'être uniques - bien souvent ils ne font que traduire le sentiment des parents. C'est une autre question.)
Le vrai problème pratique est qu'on ne peut pas faire «comme si» on avait plusieurs enfants, et qu'il faut pourtant que l'enfant devienne apte à vivre dans une pluralité d'égaux. On ne peut pas non plus, pour lui donner des égaux, faire «comme si» on était soi-même un enfant.
Les parents de plusieurs enfants ne se rendent pas toujours compte de la situation de la famille à enfant unique et n'aident pas toujours. Parfois ils ont un regard de commisération, parfois ils expriment une critique de tout ce qu'on fait, parfois leur assurance ou leur air supérieur dans les jugements qu'ils vous assènent peut vraiment vous faire croire que vous êtes des parents irrémédiablement ou criminellement incapables; sans compter certains cas - moins dangereux parce qu'extrêmes - où, d'avance, on a décidé que votre enfant serait un raté
Avoir la force, l'imagination et la souplesse nécessaires pour ouvrir constamment l'enfant unique à autrui n'est pas donné sans mal. Mais il est impérieux d'avoir conscience que c'est là que doit porter l'action, car la nécessité primordiale de toute l'éducation de l'enfant unique est - je crois - de l'amener à se relativiser soi-même.
La mère de Jeannette: Je suis de cette génération qui, bien qu'ayant connu le bouleversement social d'après 1945 et surtout d'après 68, avait encore l'idée qu'une famille nombreuse était la couronne méritée d'une mère digne de ce nom. Aussi, lorsque l'on me pose la question: Quelles sont vos impressions de mère d'enfant unique et que j'essaie très honnêtement de retrouver mes réactions, je dois avouer que fort longtemps j'ai dû lutter contre un certain sentiment de culpabilité, bien ridicule puisque ce sont davantage les circonstances qu'un choix délibéré qui m'ont imposé l'enfant unique. Ce sentiment, à peine conscient, me faisait pourtant immédiatement expliquer à mes interlocuteurs pourquoi je n'avais qu'un enfant. A cet égard, les réunions d'anciennes condisciples où chacune aime à parler de sa progéniture et aligne avec fierté le nombre de ses enfants est souvent une torture pour les célibataires, les stériles et celles qui n'ont qu'un misérable rejeton! Que les mères comblées y pensent!
A la culpabilité s'ajoutait l'idée toujours si injustement proclamée qu'il est beaucoup plus difficile d'élever un enfant sans frère et soeur. Il a été essentiel que j'admette ces sentiments pour trouver l'attitude positive, juste, et optimiste nécessaire à une éducatrice.
D'abord prendre conscience des difficultés inhérentes à chaque situation. Les problèmes existent des deux côtés. Ceux d'une famille nombreuse sont différents et multipliés par un, deux, trois ou quatre, ce qui ne simplifie certes pas les choses.
Ce n'est pas le nombre d'enfants qui fait que la vie de famille sera équilibrée ou non et l'éducation de l'enfant réussie ou non. Ce sont les solutions que les parents apporteront aux différents problèmes posés.
J'ai essayé pour ma part de combler le vide causé par l'absence de frères et soeurs en ouvrant très large la porte aux petits amis pour lui apprendre à mon «unique», à la fois l'amour des autres, le partage et, par contraste, les bienfaits de la solitude, du silence, des loisirs personnels. J'ai essayé aussi de m'habituer très vite à l'idée que la maison paraîtrait subitement très vide lorsque l'oiseau s'envolerait.
En résumé, ce qui me paraît être essentiel c'est d'accepter la situation imposée ou choisie et d'y faire face en sachant apprécier dans chaque cas les avantages et d'en faire bénéficier l'enfant pour son équilibre et son bonheur futurs.
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