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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURLes abonnés ont la parole Un grand «Bravo» pour votre numéro d'octobre, qui est arrivé à point nommé pour me rappeler l'anniversaire d'une belle-soeur avec trois petits enfants à élever et à qui les «Entretiens» donneront de bonnes idées, je n'en doute pas. Enfin un article sur la TV (il fallait Bettelheim!) qui a réussi à convaincre mon mari de ce que j'essaye de lui faire comprendre depuis des années… Quant aux commentaires de «Elle et Lui», ils m'ont confirmée dans mon soupçon que certaines femmes, la quarantaine venue (et les enfants engendrés), n'ont plus besoin de l'homme et le rejettent, si possible en l'empêchant de divorcer pour qu'il ne puisse retrouver un foyer. La mante religieuse humaine, j'en ai malheureusement vu plusieurs ces dernières années. «Se faire faire un enfant» pour «avoir chacun sa part», est-ce de l'amour maternel? Cela semble devenir une mode, pour certaines jeunes femmes «émancipées», de vouloir un enfant sans père. N'est-ce pas priver au départ l'enfant volontairement d'un aspect capital de l'existence que de refuser d'assumer les difficultés de la vie commune et d'avoir à partager l'enfant avec son père? Quel modèle d'homme l'enfant, surtout si c'est un garçon, trouvera-t-il, sachant que sa mère a rejeté l'homme??? Cela me paraît aussi monstrueusement égoïste (mais moins visible) que si l'on coupait à l'enfant une jambe et un bras, par exemple, à la naissance. *** La vaisselle cassée, cela a été sensationnel chez nous: une seule bonne casse, suggérée et encouragée par la mère, a guéri mon fils de ses pénibles colères où il détruisait ce qu'il aimait le plus (son livre préféré déchiré, son réveil, ses animaux favoris passaient par la fenêtre). A la suite de quoi il a même pris spontanément le balai! * * * Un avis opposé: Votre histoire de vaisselle cassée ne m'a pas convaincue. Je crains que, en cherchant essentiellement à limiter les dégâts, on ne refoule plus profondément ce que l'enfant aurait besoin d'exprimer. Le sujet mériterait d'être repris et nuancé. *** Deux lectrices ont, elles, été intéressées par la lettre de Mme C. Luchetta à propos des jouets dangereux (numéro de novembre). Elles ont eu la bonne idée de nous envoyer l'échange de réflexions suscité par cette question. Leur dialogue paraîtra en janvier. Nous leur disons un grand merci ainsi qu'à tous ceux et celles qui nous écrivent et nous permettent, par leurs expériences, d'enrichir la nôtre. |
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