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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURQuatre agnostiques dans un petit appartement Dans une grande maison, un peu d'espace peut se mettre en réserve de joie, de lumière; les cadeaux peuvent se cacher dans une armoire non essentielle, les décorations descendre, inaperçues, du galetas. La vie quotidienne se poursuit dans ce volume à peine resserré, qui, ainsi, laisse juste assez percevoir une attente. Attente que la lueur d'une bougie pourra quotidiennement souligner dès la tombée de la nuit, dans chaque pièce. S'il accepte la bougie (et encore, pas à n'importe quel endroit, au détriment de la poésie), l'appartement restreint refuse l'espace en réserve. Comment en transformer la banalité d'un moment à l'autre le jour N.? Pour nous autres, agnostiques, Noël représente surtout le retour de la lumière, l'espoir de la vie qui se renouvellera, sans majuscules obligatoires et sans nécessairement tout ramener à des minuscules non plus. La bougie des soirs précédant Noël, même sans grande poésie, est parfois, pour chacun à son moment, source de rêve, de réflexion; la préparation des cadeaux éveille certaine forme de pensée; la découverte, en dernière minute, de la voisine isolée que l'on invite, amène une autre dimension et donne une nouvelle valeur à tous ces signes modestes que rapportent les enfants (et que la «raison» adulte trouverait volontiers banals). Musique et poésie, bougies sur branches de sapin ou petit arbre, pénombre; puis vient le partage des cadeaux: joie commune de donner et recevoir, toute simple. Il y aura deux autres étapes chez les grands-parents respectifs: grandes maisons, grandes tables, grands sapins, espace; même déroulement suivi, chez les uns, de la lecture du récit de la naissance de Jésus: plétore? Un essai - décidé en commun - de supprimer notre étape en faveur des deux autres plus élaborées, nous a convaincus de la conserver: chaque année elle est autre selon ce que nous y apportons tous les quatre, selon ce que, tous les quatre nous en espérons, selon la visite impromptue, la rougeole de l'aîné, le vécu de l'année finissante, l'esquisse du futur… Le catalogue «Chose»? Les vitrines alléchantes? On en discute, on les regarde, peu à peu «à froid», on montre les choix possibles. A 4-5 ans, c'est difficile, ça pourrait être cruel s'il n'y avait autre chose à faire vivre et sentir; et on constate avec bonheur qu'à 11 ans, c'est un réflexe presque acquis. |
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