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Le petit truc a du bon
Je voudrais revenir sur les lettres d'une psychologue et d'un monsieur qui s'indignaient au sujet d'un simple biberon automatique présenté au Salon des inventions.
Parents comblés, de jumelles après notre aînée de 6 ans, l'astuce de l'inventeur nous a fait sourire. Car malgré l'aide d'un époux rompu au rôle de nurse, je suis bien souvent seule face à deux petites bouches affamées qui réclament parfois en choeur et il me semble plus traumatisant de laisser hurler un bébé qui a faim. Alors les «petits trucs» pour caler le biberon, que d'autres mamans ont expérimentés avant moi en pareil cas, ont du bon.
Et si quelquefois mes bras (je n'en ai hélas que deux) de mère aimante manquent à l'une ou l'autre de mes pitchounes à l'heure de la tétée, nous sommes heureuses de nous câliner à n'importe quel autre moment de la journée. A constater leur joie de vivre, je n'ai absolument pas l'impression de les avoir traumatisées à vie.
D'ailleurs ne dit-on pas que la durée du temps consacré à un enfant est moins importante que sa qualité?
Peut-être ces personnes n'ont-elles pas eu l'expérience de jumeaux (de triplés ou plus encore puisque cela se rencontre davantage actuellement) et en ce cas, la théorie sombre bien souvent face à la pratique.
Evidemment, je suis parfaitement consciente que cette image de bébés tirant sur des biberons mécaniques, dans une pouponnière, par exemple, est monstrueuse. De toute manière, ces petits, placés souvent à long terme et nourris par des nurses affectueuses mais débordées de travail, manquent de tendresse et d'amour d'une maman ou de toute autre personne les chérissant. Mais je ne m'engagerais pas plus avant sur un chemin qui m'est quasi inconnu.
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