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Après notre article «Les levers difficiles» Des expériences, des idées, des suggestions

Votre article sur les "levers difficiles» m'a paru intéressant et répond à un réel problème. Ce problème se pose également chez nous pour certains. Permettez-moi de vous faire part de ma modeste expérience. Nous avons 4 enfants, de 10, 11, 13 et 14 ans. Je suis la première à me lever à 6 heures. Il faut dire que pour moi les réveils sont très faciles. Je me lève sans problèmes, prête à affronter une nouvelle journée. Je suis heureuse de me lever la première et de «prendre possession» tranquillement de l'appartement ainsi que de son contenu!
Les enfants vont en principe tous pour huit heures à l'école. Certains ont un bus scolaire à prendre.
Dès que le petit déjeuner est prêt commence ce que j'appelle le lever à la carte. Je réveille d'abord celle qui met le plus de temps à reprendre pied dans la réalité. Elle estime elle-même qu'il lui faut une demi-heure. Je m'arrange donc pour que cette demi-heure lui soit accordée, après quoi elle peut encore déjeuner tranquillement. Il faut préciser qu'elle a rarement des leçons à repasser le matin.
Vient ensuite, environ dix minutes plus tard le deuxième réveil. Il lui faut peu de temps pour se réveiller mais beaucoup pour s'habiller! Je vais ensuite chez le cadet qui, à peine réveillé est déjà debout, en pleine forme, prêt à revoir ses leçons et à prendre un copieux petit déjeuner. Quant à l'aînée il lui faut également vingt minutes pour se réveiller, mais dix seulement pour s'habiller, déjeuner, se laver. Donc si je la secoue à sept heures elle a largement le temps!
Tout cela pour dire que chacun a son rythme et que chacun doit s'y prendre de façon différente. A nous, les parents, de savoir, dans la mesure du possible, bien sûr, respecter les différences. Je peux vous assurer que les levers et les déjeuners se font calmement chez nous, personne n'est pressé. Ce qui ne sera pas le cas tout au long de la journée, il faut bien l'avouer!
A ces quelques lignes j'ajoute un grand merci pour votre petit journal que je lis toujours avec beaucoup d'intérêt.

A. Pache, Orbe


Deux «inventions» de ma fille de 13 ans:

1. La réveiller toujours une demi-heure plus vite: c'est un premier réveil; elle se rendort un quart d'heure et le deuxième réveil est magnifique!
2. La réveiller en musique avec son dernier 33 tours préféré!

M. Mingot, Saint-Aubin


J'ai hésité à vous faire part d'une expérience parce que sur certains points elle n'a pas encore donné tous les résultats que j'en attends. Mais je pense qu'elle est pourtant susceptible d'aider ceux qui ont de la peine à se lever le matin. Car j'ai très longtemps fait partie de ceux qui aiment rester au lit jusqu'à la dernière minute, ou même plus.
J'ai entendu un jour un camarade étudiant affirmer que ce qui avait été déterminant dans sa vie spirituelle, ç'avait été de se lever tôt. Il m'a fallu une trentaine d'années pour mettre cette indication à profit. Et maintenant j'apprécie ce moment de lecture de la bible et de prière que je m'offre chaque matin: une demi-heure à une heure de vacances totale, pendant que le reste de la maisonnée dort encore.
Et je ne suis pas loin de trouver un petit goût de miracle à la facilité avec laquelle je sors du lit.
J'espère que ces quelques lignes, si vous les publiez, pourront être une piste utile pour d'autres.

Une mère, Genève


J'admire votre manière de faire le tour d'un problème en quelques mots. Par exemple: le lever matinal.
Ma fille «était» une lève-tôt! Pendant l'année d'école enfantine (préscolaire) aussi. Puis il n'a pas fallu plus de deux mois pour tout renverser. Pas d'atome crochu avec sa nouvelle maîtresse, et la discipline… aïe, aïe, aïe! Alors elle a commencé à garder les yeux résolument fermés le matin. Que faire?
Une seule chose a réussi. Ce fut de créer un climat autre que la hantise de se lever «pour aller à l'école». Disque de musique douce, laisser courir les chats, faire en sorte que la maison s'éveille avant elle et l'entraîne. Je l'ai même lavée deux fois dans son lit en commençant par les mains, les pieds, tout doucement, silencieusement, massage des pieds, préparé ses habits et seulement alors je lui ai dit: «Tu peux t'habiller, je vais préparer le déjeuner», sans salutation ni prise de conscience du jour nouveau. Cela a marché. Elle était prête à la cuisine avant que le déjeuner ne soit servi. J'ai même recommencé de la conduire à l'école le matin, d'abord parce que je craignais qu'elle n'y aille pas, puis parce que ce quart d'heure récupéré par la course en voiture l'aide au démarrage matinal, à la détente, répétition de lecture, etc. Elle trouve même le temps de dessiner et tout à coup: «C'est l'heure!» Elle n'a pas le temps d'être angoissée et quand elle retrouve ses camarades elle ne voit plus sa maman.
Ai-je tort? Ai-je raison? Je n'en sais rien, mais le résultat est là. Ce matin, elle déjeunait avec son papa à 6 h. 30. Il y a longtemps que cela ne lui était plus arrivé.

Denise Saucy, Develier


Puis-je vous envoyer quelques réflexions après les articles parus dans les Entretiens sur les réveils difficiles?
J'ai, moi-même, un réveil très pénible. L'idée, comme le dit Denyse Sergy *, d'aller préparer du pain grillé et du chocolat chaud pour les enfants ne m'aide pas du tout. Au contraire, cela renforce mon remord et ma culpabilité.
J'ai trouvé un truc pour m'aider moi-même et, comme par ricochet, cela aide les autres, puisque je suis de meilleure humeur!
J'ai demandé à celui de mes quatre enfants qui se lève le plus facilement de venir me réveiller. Je lui ai acheté un magnifique réveil, qui fait sa fierté, et tous les matins, une petite voix de garçon de 12 ans me réveille. Il entre, il ouvre les stores: Maman, c'est l'heure!
Rien que de le voir, me ravit le coeur, et me met de bonne humeur.
Je vous signale quelques autres petits trucs. Comme par exemple prendre une douche tout de suite, au saut du lit. Cela vous aide à ouvrir les yeux et à reprendre vos esprits. Pour cela il faudrait se lever dix minutes plus tôt que les autres membres de la famille. Certaines de mes amies mettent de la musique, ce qui contribue à mettre une certaine ambiance de gaieté dans la maison. Il faut éviter les nouvelles à la radio tellement souvent déprimantes au lever…

Une lectrice, Genève

* Nous tenons à préciser que Denyse Sergy ne vit pas dans le luxe. Elle a élevé 38 enfants dans une ancienne ferme retapée à la force du poignet! (Note de la Réd.).


J'ai relu les «Entretiens sur l'Education», et me dis que ce thème du lever, était vraiment bien choisi et «déculpabilisant» pour tant de mères, qui ont aussi le lever pénible. C'est très bien, je trouve, de démystifier le quotidien de cette façon. On se sent tellement moins seules et c'est aussi une façon de partager…

Une abonnée, Paris









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