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Encore des cauchemars
En réponse au «Que faire» (peurs nocturnes) du numéro du mois de mai dernier.
A propos des terreurs nocturnes, j'ai fait une expérience qui m'a d'ailleurs été confirmée plus tard par un spécialiste.
Mon fils, vers 3 ou 4 ans, faisait régulièrement des rêves épouvantables et se mettait à hurler au milieu de la nuit. Je dois avouer que pour mon mari et moi, c'était devenu une hantise. On ne savait plus par quel bout le prendre. C'était l'agitation générale. On essayait de le réveiller avec force cajolerie, baisers. On apportait du sirop, on lui parlait et on le réconfortait.
La plupart du temps, cela faisait l'effet contraire. Il criait toujours plus jusqu'au moment où lassé, désespéré, on le remettait au lit. Généralement il se rendormait immédiatement.
Avec l'expérience, nous avons compris qu'il fallait le laisser pleurer, car il dormait si profondément que le réveiller excitait encore plus son angoisse.
C'était dur pour nous, mais bientôt, vers 5 ans, il cessa complètement de crier la nuit.
Comme si souvent en éducation, ce fut un «passage», que nous avons vite oublié, mais qui, sur le moment, fut un problème angoissant pour nous, jeunes parents.
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