Accueil
   

 

 

 

RECHERCHES
Rechercher un mot dans les articles:


Recherche avancée
• par mots
• par thèmes

ARCHIVES DE TOUS LES ARTICLES



AUTRES MENUS
ACCUEIL
ADRESSES
  • Adresses utiles
  • Bibliographie
  • Liens Internet
LE JOURNAL






Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOUR

Maison «portes ouvertes»

De voyages à l'étranger, mon mari et moi avons rapporté une image de familles accueillantes, ouvertes à la famille élargie, aux amis et pour qui l'imprévu constitue un piment et non un dérangement de leur vie quotidienne.
Nous avons eu la chance de trouver un cadre idéal nous permettant de vivre «à la campagne en ville» et mettre ainsi à l'épreuve «la maison à portes ouvertes». Sous notre toit vivent ensemble trois générations, notre chambre d'amis abrite à tour de rôle les amis de passage, des cousins ou amis de nos parents. (Il en est qui sont restés plusieurs mois…)
Il nous a semblé très important d'être conséquent avec nos enfants (14, 12, 9 et 7 ans) dans l'option choisie: à leur tour, ils invitent à leur guise et nous en sommes très heureux; et que l'on soit sept ou neuf à table ne pose pas grand problème, au contraire, les repas sont même plus harmonieux grâce à l'apport extérieur!
Jusqu'ici tout est assez facile, mais j'ai vite remarqué que les invités quotidiens ou bi-quotidiens de l'un d'entre eux, posent un problème différent. Choisissons un exemple: nos deux cadets sont en classe avec deux petits voisins dont les parents travaillent. Des jeux partagés au jardin, on en vient très vite à goûter tous ensemble en rentrant de l'école. L'étape suivante est proposée par notre fils qui est en souci pour les résultats scolaires de son ami: les devoirs se font donc ensemble, et je pédale avec deux tandems… Ils sont peut-être moins soignés, au grand regret des maîtresses, mais l'atmosphère gagne en gaîté! Les jeux sont bruyants et la télévision perd de son importance. Quand je sollicite de l'aide, elle est plus facilement accordée et mes enfants peu enthousiastes, sont entraînés par les autres qui sont ravis de scier des arbres, de ramasser des pives (et faire une bataille) ou cueillir des mûres…
Où est l'ombre au tableau? Leur présence si fréquente ferme la porte aux anciennes amitiés et, à la longue est mal acceptée par la fratrie; celle-ci a l'impression d'être envahie. L'aînée en ressent une certaine agressivité, la cadette veut les mettre à la porte au moindre différent. Tous ont été frappés par l'absence de réciprocité. Lors des dernières vacances nous nous sommes rendus compte que notre fils cadet était beaucoup plus calme et ouvert, et ses intérêts plus larges.
Nous avons essayé plusieurs systèmes pour endiguer la vague:

a. le temps - limiter la présence des voisins à une fois par jour (ou 11 h. ou 4 h.) ; ce procédé convenait aux aînés, mais exposaient les cadets en les faisant jouer en terrain neutre, c'est-à-dire la rue ou la TV d'à côté (et sans aucun contrôle) plutôt que le jardin: ils restaient avec eux, car ils n'arrivaient pas à choisir.

b. l'espace - établir une zone libre (le jardin), une zone neutre (la cuisine, l'escalier, év. le salon), des zones privilégiées (chambres) où l'on ne vient que convié.

Jusqu'à maintenant cette solution semble convenir à chacun: les aînés peuvent se retirer dans leur territoire, les cadets peuvent accueillir dans leur chambre ou refuser selon leur désir du moment, et moi… j'ai l'impression de garder la porte ouverte!
L'équilibre trouvé est précaire, à réinventer sans cesse…









www.entretiens.ch fait partie du réseau « NETOPERA - culture - société - éducation sur Internet » et pour la photographie PhotOpera - Uneparjour || DEI - Défense des Enfants - International
ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau  ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève