
|
|
Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
Les lecteurs ont la parole
Un dernier témoignage à propos du jeu qui a suscité des réactions si contradictoires.
J’ai une amie qui est abonnée et par laquelle je me suis intéressée au « jeu canadien ». J’ai ainsi connu les réactions négatives que ce jeu a suscitées dans votre journal.
Tout d’abord, il me paraîtrait aberrant qu’une mère de famille donne un « truc » aux abonnées des Entretiens par truchement d’un jeu, sur la manière de soutirer des confidences et de découvrir des fautes chez les enfants. Or, c’est ce qui a été retenu. Tout a semblé « policier » ou du moins indiscret, même le papier et le crayon ont l’air d’être des outils à réprouver. N’existe-t-il pas des quantités de jeux où l’on emploie, sans être atteint d’espionnite, un crayon et un papier ? Bref, j’ai fait jouer ce jeu à toute notre famille, quatre enfants et trois grands-parents y compris. On s’est amusés énormément. Les enfants ont adoré ce jeu. Ce qui me reste à moi, c’est cette occsion qu’avaient les enfants de nous dire des choses qui les agaçaient ou les intriguaient chez les adultes (occasion qu’ils n’ont pas toujours avant l’adolescence, où alors, ils la prenne systématiquement !). Et aussi la tolérance et l’indulgence qu’ils montrent pour nos faiblesses.
Peut-être que, dans un monde anglo-saxon, on est moins prêts à déceler des intentions (mauvaises) cachées ou de se sentir « coupable » ou culpabilisants ? En tout cas, personne ne s’est senti au confessionnal ou obligé de dévoiler ses pensées les plus secrètes. Le but du jeu n’est-t-il pas surtout le plaisir pour l’enfant (en général le plus coquin, qui allonge volontairement la liste des choses qu’il décide de ne plus faire, puisque plus la liste est longue, plus on risque de gagner !) de choisir un plaisir auquel tous participent ? C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés une fois à minuit, dans une forêt, en train de pique-niquer à la lueur d’une lanterne. C’était fantastique.
Puisse moi témoignage positif rassurer la mère canadienne « coupable » d’avoir eu l’idée de ce jeu !
|
|
|