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La tendresse en plus!

Au fil des mois, les études se suivent… et se ressemblent: le couple, dont on disait, au début des années 70, qu'il était mort, se porte bien. (…)
De toutes ces lectures, nous avons retenu une constante: la solitude demeure la grande menace qui se profile sur le fond des histoires d'amour. Du moins a-t-on la sincérité de reconnaître que le couple - le vrai, pas le passager - à coups de discussions, de silences, d'attentes, de séparations, de violence également, est une institution qui permet de «tenir» ensemble. A condition, bien sûr, de jouer la carte de l'honnêteté et de la tendresse.
L'honnêteté d'abord. Pour vivre ensemble, il convient de commencer par reconnaître ses propres faiblesses. C'est-à-dire apprendre à surmonter ce fameux quelque chose qui nous pousse à résister à l'autre. S'accepter tel que l'on est déclenche un effet positif. (…) Cette introspection courageuse - car c'est bien de courage dont il s'agit -, j'imagine qu'elle sera le vrai changement intervenu dans notre comportement au courant de la dernière décennie.
Tout comme un certain enseignement psychologique n'a pas hésité à bâtir une théorie sur la nécessité de savoir écouter - pour s'enrichir de ce qu'autrui a pu nous confier de ses options et convictions - on pourrait construire, pour le couple, une théorie sur l'importance de renoncer à résister. A suivre cette idée, on se prend à imaginer pourquoi l'idée du couple ne fait plus aussi peur aux jeunes qu'il y a dix ans. Ils commencent à apprendre - et à accepter aussi - à aller loin en eux-mêmes pour faire disparaître toute résistance paralysante. Renoncer à la résistance, c'est alors la voie ouverte à la sincérité; c'est avouer ses faiblesses, mais c'est aussi découvrir une force insoupçonnée: courir, par exemple, le «risque», en comprenant son semblable, d'en être modifié.
Quant à la tendresse, reconnaissons que c'est uniquement elle qui rend essentiels, inoubliables, quelques-uns des moments privilégiés de notre existence. La tendresse lucide qui tempère l'agressivité, qui diminue la frustration, mais qui ne recule pas pourtant devant le conflit. Dans un couple, on l'a vu, l'honnêteté est de rigueur: «Je connais tes defauts, tu connais les miens; mais nous savons ne pas les prendre au sérieux.» Mais on ne fuit pas pour autant la confrontation, puisqu'on sait avoir la tendresse en plus.
Alors, finalement, pas de nouvelle morale, pas de nouvelle révélation fracassante dans ces analyses, mais une immense envie de construire un bonheur fragile, sincère, prudent. On a enfin compris que, si l'on ne meurt plus d'amour, on ne peut pas grandir sans lui… Et on le dit, sans honte. Par exemple, en avouant à la personne que l'on aime - et qui le
sait! - qu'on aime vivre avec elle car on peut, à ses côtés, sans déchoir, avoir peur et être faible, mais vivre aussi sans conditionnement, sans compromis, une bride légère sur le cou.









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