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Connaissez-vous les «grands-mamans de secours»?

Une mère de notre équipe de rédaction bénéficie de «grands-mamans de secours.» Elle nous a communiqué le texte ci-dessous afin de faire connaître ce service qui lui est si utile.

Le temps des aïeules tricotant au coin du feu en surveillant les jeux des petits est révolu; il faut bien s'en accommoder. Mais une grand-mère est irremplaçable et Pro Familia, qui l'a bien compris, a inventé les «grands-mamans de secours».
(…) Mme Auer, responsable de cette organisation, a bien voulu nous parler des «grands-mamans»:
«Lorsque j'ai pris ce poste, en 1970 je crois, je me suis demandé ce qu'on pouvait faire pour aider les mères qui travaillent ou qui sont momentanément souffrantes. Le comité en a discuté et l'idée des «grands-mamans» est née.»

Un recrutement tous azimuts

- Comment les recrutez-vous?
Par voie d'annonces dans la presse, dans les groupements féminins ou de personnes âgées, dans les paroisses. Nous «glânons» non seulement des volontaires, mais parfois aussi de l'argent. Nous sommes constamment en quête de «grands-mamans», leur effectif étant très fluctuant. En général, nous en avons une cinquantaine, mais le nombre de familles qui auraient besoin d'elles atteint le double.

Donner de l'affection pour en recevoir

- Quelle est la tâche des «grands-mamans» ?
Elle consiste par exemple à garder un jeune enfant de la sortie de l'école jusqu'au retour de sa mère en l'aidant à faire ses devoirs. Ou de s'en occuper un week-end ou un soir, de lui tenir compagnie un moment s'il est malade. Il n'est pas question d'avoir recours chaque jour à une «grand-maman», mais une ou deux fois par semaine.

- Cette activité est-elle bénévole ?
Parfois, mais d'habitude, la famille bénéficiaire s'arrange personnellement avec la «grand-maman» et lui verse un léger dédommagement qui peut aller jusqu'à 6 francs l'heure.

- Quelle est la principale qualité requise pour devenir une «grand-maman de secours» ?
Le contact humain. Pour recevoir de l'affection, il faut savoir en donner. Et les enfants sont si attachants! De nombreuses personnes dans la cinquantaine ou à la retraite sont solitaires et se sentent dévalorisées, inutiles. Cette activité leur redonne du plaisir à vivre. Il arrive même que la «grand-maman» s'intègre à la famille à qui elle rend service et que ces relations se prolongent bien après que l'enfant ait grandi. La «greffe» a pris et les liens affectifs sont solides. Dans un foyer, grâce à la collaboration d'une «grand-maman», la mère a pu terminer ses études. Ce sont des services qu'on n'oublie pas. Nous tenons à une certaine stabilité: une «grand-maman» ne s'occupe que d'une ou deux familles.

Et les «grands-papas» ?

- Accédez-vous à toutes les demandes de dépannage?
Non, il nous faut choisir. Nous aidons d'abord les mères qui doivent vraiment travailler et non celles qui prennent un emploi parce qu'elles s'ennuient à la maison. Mais nous sommes tout à fait ouverts si quelqu'un a réellement besoin de nous. Comme il y a plusieurs services à Pro Familia, nous dépassons le cloisonnement pour aider le plus et le mieux possible.

- Vous désirez certainement recruter de nouvelles «grands-mamans» ?
Bien sûr, mais nous souhaitons que les intéressées ne s'engagent pas à la légère et prennent le temps de bien réfléchir. Mais au fond, pourquoi n'y aurait-il pas aussi des «grands-papas»? Ils seraient de la plus grande utilité dans les foyers où une présence masculine fait défaut. J'ai vu un petit enfant qui disait en se serrant contre sa «grand-maman»: «Nous, on s'aime!» Pour aimer, il faut être deux, au minimum. Alors, une «grandmaman» ou un «grand-papa»…









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