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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Les animaux domestiques

Quelle est la famille qui ne s'est pas posé un jour la question: devrions-nous avoir un animal domestique?
A peine l'idée surgie qu'apparaissent les réticences:
- Nous habitons la ville, c'est cruel de garder un animal en appartement.
- Nous habitons la campagne, les enfants voient assez d'animaux autour d'eux.
- Cela fait beaucoup de saleté.
- Les enfants sont trop petits - ou trop grands.
- Et les vacances, qu'en ferons-nous quand nous ne serons pas à la maison?
- Cela coûte cher.
Au sujet des deux dernières remarques, je dirai qu'un petit animal domestique ne coûte pas très cher, il se nourrit souvent de quelques feuilles de salades, de graines et d'herbe que l'on peut aller chercher soi-même à la campagne. Si l'on n'a pas de voisins complaisants pour s'en occuper pendant les vacances, la Société pour la Protection des Animaux peut venir à notre secours.
Nous étudierons ici le côté psychologique et éducatif de la question.
C'est évident qu'il faut bien réfléchir avant de se décider à prendre un animal chez soi. Une bête n'est pas un jouet, il faut la soigner et l'aimer pour elle-même et non égoïstement. Un petit enfant vivant en compagnie d'un animal apprendra à ne pas le maltraîter et devra partager l'attention de ses parents avec un autre être vivant, ce qui peut être recommandable pour un enfant unique, mais il ne pourra pas soigner lui même le chien ou le chat.
Il en est tout autrement d'un enfant plus grand qui désire posséder un animal domestique. Il faut alors regarder la situation bien en face et lui expliquer à quoi il s'engage: «Tu devras le nourrir chaque jour, nettoyer sa cage, le sortir ou le rentrer à temps, acheter toi-même la nourriture dont il aura besoin…»
Il faut donc chez l'enfant une certaine maturité qu'il ne peut atteindre, à mon avis, que vers 8 à 10 ans. Certains enfants se désintéresseront très vite de ce nouveau jouet, il ne faut pas alors leur confier un animal; d'autres, par contre, rempliront avec plaisir ces tâches journalières (la mère pourra parfois rappeler à l'enfant de nettoyer la cage mais elle ne le fera pas elle-même). Le fait d'apprendre à prévoir et à donner sans contrepartie est déjà un grand point dans l'éducation.
Il faut relever que l'enfant trouvera en son cobaye ou en son lapin un confident, un ami exigeant mais vivant.
L'un de nos fils ayant eu un peu de peine à s'adapter à une nouvelle école après un déménagement rentrait vite à la maison raconter ses heurs et malheurs à son cobaye qui l'écoutait patiemment comme le meilleur des psychologues.
Le petit animal enseigne aussi à l'enfant à extérioriser sa tendresse, à maîtriser ses gestes, il développe chez lui la patience (dans le dressage par exemple) ainsi que la tolérance: il faut bien accepter qu'un être vivant ne fasse pas exactement ce que l'on désire.
Enfin viendra le jour bien triste où la petite bête mourra de maladie ou d'accident. Il ne faut pas redouter ces moments graves ni les sousestimer, mais être là pour en parler avec l'enfant, partager son chagrin et lui apprendre à continuer. N'est-ce pas là le vrai apprentissage de la vie?

(à suivre)









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