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Les animaux domestiques (suite)
Nous avons parlé dans le dernier numéro des conditions de base pour avoir un animal chez soi et les avantages éducatifs. Parlons maintenant du choix de l'animal. Pendant près de 20 ans nous avons eu des animaux très divers dans notre famille. Je me permets donc de vous raconter ici nos expériences en espérant que cela vous aidera dans votre choix.
1. Une tortue. C'est un animal peu encombrant mais peu communicatif. Notre Marta a disparu un jour dans un camping ce qui a mis tout le quartier en émoi; elle fut retrouvée et dûment fêtée, mais quelques mois plus tard elle disparaissait de nouveau sans plus réapparaître. Comme elles hibernent, les relations amicales avec une tortue sont interrompues pendant plusieurs mois de l'année, ce qui est regrettable.
2. Des poissons rouges. Ils sont plus décoratifs qu'attachants. Il n'y a pas d'échange possible avec eux et l'entretien de l'aquarium est difficile pour un enfant.
3. Le hamster. Je le déconseillerais pour de jeunes enfants car il peut mordre et il n'est vraiment actif et amusant qu'en fin d'après-midi et le soir au moment où les enfants doivent aller se coucher.
4. Le cobaye. C'est un animal idéal pour de jeunes enfants. Il se laisse facilement prendre dans les bras et caresser. Il peut même être un peu dressé. Sa nourriture est simple (salade et foin). La cage ne prend pas trop de place et peut être emportée en vacances. Mais attention aux couples, car ils sont très prolifiques! Si les premières naissances sont l'occasion d'une merveilleuse leçon d'histoire naturelle, l'événement se reproduit un peu trop souvent!
5. Le lapin. Alors que nous étions encore à la campagne, nous avons eu un lapin qui fut la joie de notre fils; il fut malheureusement tué par le chien de notre voisin. Arrivés en ville quelques années plus tard, le même fils reçut un lapin nain. «Aristobul» fit la joie de toute la famille. Il vivait dans une grande caisse construite à son intention par son propriétaire mais on l'en sortait souvent pour le laisser gambader dans l'appartement. C'est un animal propre, doux et toujours prêt à s'amuser. S'il n'est pas surveillé, il a tendance à se faire les dents ou les griffes sur les meubles mais nous n'avons eu que très peu de dégâts. Par contre il a beaucoup participé aux évènements familiaux et sa voix a toujours compté dans les scrutins familiaux!
6. La perruche. C'est parmi les oiseaux celui qui est le plus facile à soigner pour un enfant. Elle peut être apprivoisée avec de la douceur et de la patience mais attention aux fenêtres ouvertes lorsque vous la sortez de sa cage! C'est un oiseau joli à voir mais bruyant.
7. Le canari, lui, a un chant beaucoup plus harmonieux. (Bien exiger de l'oiseleur un canari chanteur.) Il est plus délicat à soigner, ne peut être pris dans les mains. Nous avons pourtant eu la joie d'avoir une couvée qui a pu être menée à terme.
8. Les perroquets ou les cacatoès ne sont pas des oiseaux à avoir dans une famille avec de petits enfants, car ils peuvent être dangereux avec leur bec. Mais si un adulte se fait accepter, ces animaux peuvent être d'une douceur et d'une tendresse même très remarquables.
Quant aux chiens et aux chats, ils deviennent vite des membres de la famille. Le chat tient à garder son indépendance et ne doit pas être trop caressé par les enfants, sinon il risque d'avoir peur et de faire des saletés partout.
Le chien, lui, doit être dressé par un membre de la famille seulement et les enfants ne doivent pas jouer aux petits maîtres: «Viens ici, couché
, etc.» Je pense préférable d'avoir un chien à la campagne qu'en appartement à moins de lui faire faire chaque jour de longues promenades. Concluons en disant que, quel que soit l'animal choisi, il faut le respecter et l'aimer comme tout être vivant a le droit de l'être.
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