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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
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Vive le sport !
- Ces jours, je ne suis pas bien dans ma peau.
- T'es nerveux.
- C'est depuis ma grippe, je ne me défoule pas assez.
- T'as qu'à faire du jogging!
- Oui, mais je n'ai pas le courage tout seul.
- Je viens avec toi, si tu veux. Tu verras comme on se sentira bien après
Je les regarde. C'est vrai, ils sont bien pâles. Noël approche.
Les voilà partis
partis pour s'habiller d'abord. Car c'est tout un rite: training
plus une cuissette pour cacher les trous au mauvais endroit du vieux training décoloré
deux ou trois chemises (prononcez T-Shirt) les unes sur les autres pour faire juste assez chaud, pas trop serrées pour que le corps soit libre, des chaussettes multicolores sur le pantalon du training, et pour finir des «baskets».
Les voilà, bras dessus, bras dessous, amis pour un moment, plus bariolés que jamais, qui partent pour faire le tour habituel de 2 km 500.
Je me précipite à la fenêtre. Au loin, j'aperçois deux silhouettes avec deux paires de grandes jambes qui sillonnent la campagne. Le chien leur court après. Il pleut
il y a des flaques de neige par-ci, par-là
C'est assez lugubre comme paysage. Comme pour chasser ces pensées d'hiver, je me jette sur mon aspirateur. C'est ma façon à moi de me défouler!
A peine partis, déjà de retour. Des rires m'attirent et j'aperçois par la fenêtre nos deux copains assis sur la niche, le chien entre eux. Ils sont crottés, noirs de boue. De pâle, ils ont viré au rouge, les cheveux sont trempés de sueur, l'eau coule le long du visage, ils respirent fort et ils rient, rient
- On refait un tour, tu veux?
Heureux qui comme Ulysse
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