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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURTrucs-à-brac Pour les tout petits… Après bientôt sept ans de co-parentalité et deux enfants, j’ai envie de partager avec vous quelques petits trucs qui n’engagent que moi… Juste comme ça, pour parler ! Hum, difficile de savoir par où commencer… Les premières semaines, le petit bout tout neuf dort à nos côtés. Préconisé par les revues de puériculture, le lit à barreau est superflu. Par contre, le lit de voyage, ça c’est une réussite ! Léger, facile à déplacer et bien rembourré (les tours de lit aux ficelles pendantes sont inutiles), il préserve les premières dents des inévitables chocs, résultats de pirouet tes incontrôlées. La literie, placée assez bas, garantit une bonne stabilité et empêche l’enfant de basculer. Ses côtés ajourés permettent de voir l’extérieur, même couché. Il suffit d’y glisser un véritable matelas, aux dimensions standard, et le tour est joué ! Perdant son statut temporaire, il devient alors un élément de mobilier fixe. Les pyjamas à fermeture arrière, dont les boutons-pression suivent la colonne vertébrale de Bébé, couché sur le dos (suivant les recommandations actuelles), n’ont pas de place dans sa garde-robe. Ainsi que ceux avec pieds intégrés, qui contiennent rapidement toutes les parties du corps sauf les pieds ! L’idéal reste les bodys et pyjamas s’ouvrant entièrement, que l’on referme délicatement une fois Bébé installé, évitant ainsi de complexes manipulations. Pour chausser les petons, des minuscules chaussettes, douillettes et ajustées sont appréciées. La nuit, une turbulette (sorte de sac de couchage) adaptée permet de se passer, en toute sécurité, de couvertures et duvets. Lors du change, confortablement couché au milieu d’un lit, une alèse jetable (pratique et utilisable partout) glissée sous son petit derrière, Bébé est tout à fait à l’aise. L’éventualité de la chute tant redoutée lors de l’utilisation d’une inutile table à langer s’estompe. Plus tard, ces même alèses, dissimulées entre draps et matelas, sont de discrètes alliées lors de l’apprentissage de la propreté nocturne. Pour accompagner ce rituel répété, un petit chariot avec casiers (trouvé dans l’un de nos supermarchés habituels), que l’on remplit de couches, lingettes, crèmes indispensables et de tous les petits ustensiles (mouche-nez, sérum physio, thermomètre, etc.), nous suit partout. Il peut également contenir un thermos d’eau chaude qui permet, sans robinet à proximité, de n’utiliser que des lingettes non-imprégnées (genre protèges-couches), afin de préserver les petites fesses des irritations. Concernant l’emballage du poupon, ma préférence pour les couches « culottes qui s’enfilent » est incontestable. Même pour les petits qui ne marchent pas. Elles sont un peu plus chères, mais alors, quel confort ! Pas de risque de trop serrer, donc moins de peau délicate marquée. Mieux vaut d’ailleurs prendre la taille supérieure et risquer quelques fuites que de voir Bébé compressé, le ventre serré, tentant laborieusement le passage à la position assise. La nuit toutefois, les couches à velcro sont de mise car plus absorbantes. Adepte sans faille du lait maternel longue durée, je propose de l’eau qui demeure longtemps l’unique complément en cas de soif, question de protéger les premières dents et aussi de limiter l’absorption de calories inutiles. Plus tard, un ou deux jus de fruits dans la journée sont bienvenus mais jamais de sodas gazeux ou d’ice-tea. On peut ensuite espérer que l’enfant préférera l’eau en toutes occasions. Au moment du goûter, fruits et cracottes sont régulièrement présentés. Quand ils sont plus grands… L’accès à la télévision est, depuis le premier âge, strictement réglementé. Les films, dessins animés et autres émissions jeunesses sont, dans un premier temps, enregistrés en fonction de l’âge de l’enfant. Durant la première diffusion, sous la rigoureuse évaluation de papa ou maman, on décripte, explique et discute. Ensuite, l’enfant a le choix, toujours en fonction de l’âge et de la durée de visionnement (pour le grand, pas plus d’un film par jour). Impératif: le poste est éteint par l’enfant une fois le temps imparti terminé. On regarde rarement la télévision en direct, sauf dans des cas bien précis. Les jeux vidéo et Internet sont logés à la même enseigne, avec minuterie s’il le faut ! D’ailleurs, à ce jour, nous n’avons toujours pas de console, l’ordinateur familial suffit. Par contre, l’écoute est privilégiée. Histoires, chansons, comptines sont écoutées sans limite temporelle. Un petit lecteur K7/CD est mis à disposition des enfants. Ceux-ci gèrent seuls leur stock audio, choisissent au gré de leurs envies, écoutent, réécoutent, montent le son ! Et les livres ! Des livres partout, dans chaque pièce ! Des livres dans les mains et la bouche de Bébé, plaisir et initiation au début, véritable passion plus tard pour certains. L’incontournable histoire du soir et toutes celles, imprévues, qui égrènent la journée, sont des moments de plaisir agréablement partagés. Pour conclure, j’essaie généralement de maintenir une grande fermeté. Ne vous méprenez pas ! Non pas avec les enfants, mais bien avec les autres adultes qui, croyant guider, tentent régulièrement d’imposer leurs certitudes. Savoir garder une ligne et se fier à mes intuitions est ma règle. Beaucoup de choses me viennent encore à l’esprit, mais un numéro des Entretiens n’y suffirait pas ! Je vais donc m’arrêter pour aujourd’hui ! Mais si des lecteurs ou lectrices se sentent inspirés, je veux bien réunir vos trucs-à-vous dans un prochain article… A vos plumes ! |
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