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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURLectures proposées par le comité de rédaction L’empire de la honte, Jean Ziegler, éd. Arthème Fayard, 2005, 323 pages. C’est une réflexion de l’un de mes collaborateurs, à la vue de mon livre « courant », c’est-à-dire celui qui est de tous mes déplacements tant que je ne l’ai pas terminé, qui est à l’origine de ce court article. Après quelques questions sur l’intérêt du contenu, le collègue en question me fait re marquer ce qui suit: « Oh, tu lis le dernier Ziegler… Ce gars est plutôt sympa mais ce qu’il écrit, c’est toujours la même chose… ! ». Le service communal dans lequel nous travaillons étant, notamment, en charge de l’action communautaire, je pense que cette personne est au courant du sujet du livre en question. Il est malheureusement vrai que ce que décrit M. Ziegler, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, dans son dernier ouvrage, concerne « toujours la même chose »… Le propos n’est pas ici de faire l’apologie ou la critique d’un auteur souvent controversé. Ni de résumer les 323 pages du pavé malgré la vulgarisation de son contenu. Simplement, prendre conscience de la réalité des faits exposés, à savoir que par une violence structurelle organisée et permanente, la dette et la faim soumettent les peuples du monde. Et réfléchir aux courts extraits suivants: « En 2001, un enfant en dessous de 10 ans mourait de faim toutes les sept secondes.» « En 2004, 152 millions de nouveau-nés n’avaient pas le poids requis à la naissance.» « Il y a 40 ans, 400 millions de personnes souffraient de sous-alimentation permanente et chronique. Elles sont 842 millions aujourd’hui. » Alors, justement parce qu’il concerne « toujours la même chose », il faut lire cet ouvrage… et peut-être même les précédents ! (DN) Une année de neige, Christian Signol, éd. Livre de poche / Albin Michel, 246 pages. Sébastien apprend que sa fatigue est due à une leucémie. Il demande d’aller se faire soigner chez ses grands-parents, à la campagne. C’est là qu’il se met à lutter contre sa maladie. Ce livre décrit avec une authenticité poignante, l’évolution du mal, raconte les relations entre Sébastien et ses grands-parents ainsi que sa découverte de la vie campagnarde. L’œuvre est écrite avec beaucoup de justesse et de sensibilité, de sorte que nous partageons les joies et les peines, les moments difficiles et les espoirs du jeune garçon en étant touchés au plus profond de nous-mêmes. (LC) Le Langage perdu des grues, David Leavitt, éd. Denoël, 2000. En prenant ce livre en main, je ne savais pas qu’il traitait de l’homosexualité, ce qui est sans conteste un avantage pour éviter les à priori. Je fus rapidement conquise par l’ambiance prenante de ce roman. L’histoire se déroule à New York dans une famille somme toute banale et raconte de manière vraie et crue la difficulté de vivre, de dire ou de ne pas dire son homosexualité, en particulier dans sa famille. En filigrane, l’évolution selon les générations du vécu de l’homosexualité. Juste un conseil, ne lisez surtout pas le résumé au dos du livre, il mentionne tous les événements importants… même si je vous en ai déjà dévoilé le thème principal. (JSJ) Rêver en cubain, Cristina Garcia, éd. Denoël, 1993. Cette écrivaine cubaine m’a fait découvrir la vie de famille un peu « déjantée » qui, semble-t-il, peut avoir cours à Cuba. Au programme, émotions sensuelles, insolites, baroques et truculentes, le tout tiraillé entre croyances magiques et rêve américain. (JSJ) Du même auteur : Les sÅ“urs Agüero, éd. Calmann-Lévy, 1998. La dernière frontière, Howard Fast, éd. 10/18 domaine étranger. La question indienne n’est plus d’actualité. Nous vivons d’autres mouvements d’immigration ou de répression. Pourtant, elle ne devrait pas être oubliée. Je me suis plongée avec émotion et grand respect dans ce récit relatant l’exode de Cheyennes en quête de liberté. Ces indiens, parqués dans une réserve aride d’Oklahoma, décident de retourner chez eux au nord vers les grandes plaines verdoyantes, « sans esprit de révolte, mais parce que leur idéal est différent ». Une très belle leçon de courage, la démonstration d’un esprit de clan et de famille infaillible. Cette histoire basée sur des faits réels a été écrite en 1941. Une lecture à conseiller également aux adolescents. (JSJ) Novecento : pianiste, Alessandro Baricco, Éd. Folio. Avec ses quatre-vingts pages, ce petit livre nous mène en bateau, de l’Europe à l’Amérique, tout en musique. Novecento est un musicien qui a décidé de ne plus mettre pied à terre, il joue pour un public de vacanciers et pour l’immensité de l’océan. Une écriture légère et musicale, un sujet poétique qui nous emmène et c’est un plaisir. (ECB) A la croisées des mondes, Philip Pullman, éd. Folio Junior. Les trois tomes qui nous permettent d’accompagner le jeune Will dans ses péripéties sont un vrai bonheur. L’histoire est pleine de suspense, d’imagination débordante et très bien écrite. Pouvoir passer d’un monde à l’autre, relativiser l’espace, le temps, les réalités. Une lecture à mettre entre les mains d’ados en mal d’aventures, seulement après l’avoir lu… il n’y a pas de raison de se priver. (ECB) |
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