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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Conflits, violence, non-violence

Le conflit

On peut définir le conflit comme l'affrontement de deux ou plusieurs forces en présence. Il suit des lois exprimées par la cybernétique: toute action entraîne une action en retour ou rétro-action - en anglais feedback.
Il existe des feed-backs négatifs qui maintiennent un équilibre stable, et des feed-backs positifs qui déplacent l'équilibre dans le sens d'une meilleure adaptation.
Le conflit est une loi biologique, depuis la cellule jusqu'aux sociétés.
Souvent, on confond le conflit avec la violence et la guerre. En réalité c'est tout le contraire: la guerre est le refus du conflit: on veut supprimer le conflit en supprimant l'adversaire ! Confondant le conflit avec la guerre, on le craint, on cherche à l'éviter ou à la neutraliser, alors qu'il faudrait l'accepter et le laisser s'exprimer librement car il fait partie de la dynamique de la vie.

Le conflit, c'est la vie. La guerre, c'est la mort

Sur le plan des sociétés, on peut considérer que les forces conservatrices jouent le rôle de feed-back négatif qui empêche l'équilibre de se déplacer trop vite, et les forces révolutionnaires comme un feed-back positif qui permet de faire avancer l'équilibre dans le sens du progrès.
Ce jeu de forces opposées est normal, nécessaire même. Si la contestation n'existait pas, il faudrait l'inventer! Les systèmes totalitaires où les conflits ne peuvent pas s'exprimer aboutissent à la mort: mort du système, à plus ou moins long terme.
Le conflit étant consubstantiel à la relation et inévitable à tous les niveaux des rapports humains, il doit être non seulement accepté, mais géré, organisé, institutionnalisé.
Sur le plan des sociétés, il faudrait créer des structures où les conflits puissent jouer, s'exprimer librement et être résolus pacifiquement, selon une dialectique qui n'est que le nom savant du dialogue.

Violence

Que dire de la violence? Si elle a pour base une pulsion naturelle, l'agressivité, comme tout comportement humain, ne se manifeste que si elle est stimulée par un facteur de l'environnement. La violence explose en réponse à des situations diverses: frustration excessive, répression, manque de dialogue - à cet égard la violence est souvent un aveu d'impuissance. Comme tout comportement humain, elle est multifactorielle. Souvent, la violence éclate lorsqu'un conflit n'a pas pu s'exprimer et se résoudre pacifiquement. Mais l'agressivité, en soi, n'est pas mauvaise. Elle est même nécessaire à la vie. Par contre, je considère la violence destructrice comme une déviation ou une perversion de l'agressivité positive, nécessaire à la vie.

Non-violence

Quand à la non-violence, elle n'est pas le contraire de la violence. C'est une violence maîtrisée, canalisée, ré-orientée vers des voies pacifiques pour résoudre les conflits. La non-violence n'est pas passivité. C'est un combat qui exige certainement plus d'énergie que la violence. Elle emploie toutes sortes de moyens sauf, précisément, les armes destructrices.
La violence est une perte d'énergie. Elle est inutile, puisqu'il faut de toutes façons finir par s'assoir autour d'une table pour parler et négocier.









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