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Pour ou contre les «Barbies»?
Beaucoup de parents n'offrent pas volontiers une Barbie à leur petite fille, car pour les adultes, ces poupées sophistiquées représentent le mauvais goût et la société de consommation: parées de robes de satin, vivant dans de superbes maisons-genre "Dinasty" et partant en vacances dans une caravane dernier modèle, à moins encore qu'elles ne soient cavalières dans une calèche de rêve! Trop riche, trop luxueuse, ce n'est pas la vie que nous offrons à nos enfants, nous voulons pour eux des jeux au goût simple et dynamique.
Pour ma part, j'apprécie beaucoup les Barbies, d'abord pour un côté purement pratique: petites, ces poupées peuvent se glisser facilement dans un sac de voyage. Leur prix est modique si on achète des «copies Barbies» (Pétra), et la garde-robe n'est guère plus onéreuse en «sous-marque». Voilà pour l'aspect pratique.
Reste l'essentiel: le jeu, le rêve, l'imagination. Je n'ai pas acheté à ma fille une véritable maison Barbie, mais des meubles épars, des dînettes en bois, une cuisine, etc
Je lui ai donné des boîtes, des chutes de tissus, et avec l'aide de plusieurs rouleaux de papier collant par semaine, de la ficelle et une quantité impressionnante d'épingles, l'enfant a créé des mondes dans lesquels évolue sa famille Barbie. Fantasmes, griefs, querelles, tout est dit, vécu dans ce petit monde.
Ces poupées sont trop riches, et mettent en évidence un aspect superficiel! C'est certainement vrai. Mais a-t-on idée d'interdire la lecture de contes de fées aux princesses couvertes de bijoux parce que nous ne pouvons offrir la pareille à nos enfants?
Quant au côté clinquant des Barbies, n'oublions pas que chaque petite fille traverse une phase «j'aime ce qui brille, ce qui se voit»; alors autant laisser la poupée se parer de couleurs voyantes et de mauvais goût et laisser vivre nos filles avec un jean et un tea-shirt!
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