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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
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Lectures pour les vacances proposées par le comité de rédaction

Même les tueurs ont une mère, par Patrick Meney, Ed. de la Table ronde, Paris, 250 pages, prix: S.Fr. 30.- environ.

Le journaliste Patrick Meney nous introduit par un récit très attachant aux problèmes que vit le Liban et aux situations que les habitants de Beyrouth en particulier doivent accepter. Un livre qui nous aide un peu à comprendre les problèmes du Proche-Orient. - M.L.W.

Le sac en bandoulière, par Mesdames M. Stroun et R. de Saugy, Ed. JR environ 200 pages, prix: S.Fr. 32.-.

Régine de Saugy nous fait partager ses espoirs et ses angoisses pendant son activité dans la résistance française, durant la dernière guerre. Ce récit très vivant intéressera spécialement les Genevoises, car Régine de Saugy apporte régulièrement à Genève la moisson de renseignements qu'elle récolte au cours d'expéditions dangereuses, menées avec un sang-froid impressionnant. - M.L.W.

Dans le secret des princes, par Christine Ockrent et Alexandre de Marenches, Ed. Stock, 330 pages, prix: S.Fr. 31.-.

La célèbre présentatrice de la télévision française a longuement questionné le comte de Marenches, chef des Services secrets français durant onze ans, et ces échanges si fructueux nous permettent de saisir quelque peu les jeux et les enjeux de la politique européenne. Un livre d'histoire contemporaine qui se lit plus facilement qu'un roman! - M. L.W.

Rends-moi la vie!, Aline Carteret, Ed. Cornaz Yverdon, 116 pages, S.Fr. 21.-.

Pourquoi tant de malentendus? Comment sont nées toutes ces souffrances ?
Après le suicide de sa fille de trente-sept ans, une mère essaie de retracer le parcours des années passées à se déchirer mutuellement. Alors qu'elles aspiraient l'une et l'autre à se comprendre.
Une analyse sans complaisance. Une démarche honnête et courageuse de la mère, complétée par quelques extraits du journal de sa fille, trouvé après son décès. Poignant et révélateur. - M.L.

Du Sahara aux Cévennes, Pierre Rahbi, Ed. de Candide, 1984, 238 pages.

Né dans le Sahara musulman en 1938, Pierre Rahbi est en marche vers plus d'écoute, plus de compréhension, de solidarité, de fraternité.
Passant de l'Afrique à l'Europe occidentale, son itinéraire est jalonné d'actions alternatives prometteuses. Son expérience de cultures simples et efficaces dans la terre ingrate des Cévennes le conduit à participer utilement à l'aide des paysans du Burkina-Faso et du Sahel.
Un livre réconfortant. Une vie source d'espoir. - M.L.

Tête de Turc, Günter Wallraff, Ed. La Découverte, 1986, livre de poche, 370 pages, S.Fr. 8.-.

Il s'appelle Ali Sinirlioglu. Il a le teint mat, chevelure et moustache noires. Il parle un langage chaotique et pour gagner sa vie, il est prêt à faire tous les boulots, même les plus durs, même les plus insalubres. Rien ne le distingue de ces nombreux immigrés turcs qui vivent en Allemagne fédérale… rien sauf que derrière Ali se cache l'un des plus grands journalistes allemands: Günter Wallraff.
Ce témoignage terrible, stupéfiant qui a suscité un intérêt passionné se lit comme un polar. Le style journalistique et peu littéraire n'enlève rien à l'authenticité de ce récit ahurissant. - F.G.

Un chemin d'espoir, Lech Walesa, Ed. Fayard, 1987, 600 pages, S.Fr. 37.-.

Le prix Nobel de la paix et leader de Solidarnosc, devenu vedette des masses medias vient de publier son autobiographie, sortie clandestinement de Pologne. Un tel livre que peut-il bien nous apprendre que nous ne sachions déjà?
Beaucoup de choses. Le livre est rempli d'interviews, de commentaires de sympathisants, de rapports des négociations de Gdansk avec le gouvernement polonais, mais surtout il nous révèle «l'homme» Lech Walesa. Ce polonais, issu d'un milieu très modeste, peu scolarisé, simple électricien, qui a su à travers une persévérance et une ténacité à toute épreuve devenir le catalyseur d'une des plus grandes révolutions sociales de la Pologne. On apprend qu'il se rend à Gdansk poury expérimenter la vie d'une grande ville et que politiquement très peu engagé il trouve par hasard un emploi dans les chantiers navals. Là, il se rend compte des conditions de travail désastreuses des ouvriers, et en 1970 il participe à une première grève d'ailleurs vite matée par les autorités. En tant que délégué des ouvriers, il se voit jeter à la rue, espionné, humilié et obligé d'accepter n'importe quels travaux pour nourrir sa famille déjà nombreuse. Il acquiert alors les talents du résistant qui se bat. En 1980 Walesa devient le principal interlocuteur et délégué des ouvriers face au gouvernement. Il négocie avec sensiblité, humeur et force. Il veut gagner, il a l'espoir, il a la foi et il a le soutien des ouvriers et de certains intellectuels. Les 500 jours de Solidarnosc l'ont rendu célèbre, mais cette gloire ne l'affecte pas. Il reste l'un des leurs, l'un de ces travailleurs polonais croyants qui dénoncent les abus et les lacunes du régime en place.
En 1981 Solidarnosc est jugé illégal en Pologne et retourne à la clandestinité. C'est là que Walesa et les autres continuent leur travail sans jamais perdre espoir. - F.G.

L'enfant du dernier espoir, Elisabeth Raumont, Ed. La Manufacture, 1987.

Elisabeth Raumont, à travers son histoire nous fait vivre toutes les angoisses et les déceptions, les attentes et les espoirs des femmes qui veulent, mais n'arrivent pas à avoir un enfant.
Elle nous raconte comment, après avoir été suivie pas plusieurs spécialistes plus ou moins sérieux, elle s'accroche couragement à son dernier espoir: la fécondation in vitro. Et son livre se résume en une seule phrase: «… tous les enfants de la science, sans exception sont des enfants de l'amour. Dans les champs de blé, il y a des bébés qui sont des accidents de l'amour, dans les tubes en verre, les bébés ne sont pas des accidents de l'amour, jamais». - D.T.

Le bébé est une personne, Bernard Martino, Ed. Balland, 1985, livre de poche, 247 pages, S.Fr. 8.-.

Le bébé a longtemps été considéré comme un tube digestif, une petite chose aveugle et vagissante. Or, on le sait maintenant, c'est une personne qui a déjà un passé.
A travers des témoignages de mères, de parents, d'enfants, de médecins, de grands spécialistes de l'enfance, ce livre nous fait découvrir d'une manière saisissante et émouvante les différentes étapes que parcourt ce bébé en devenir, ce bébé qui naît et qui va se développer.
Déjà dans le ventre de sa mère, le foetus entend et perçoit des bruits, des jeux d'ombre et de lumière, des palpitations plus ou moins rapides, et il réagit aux tensions et aux attaques éventuelles de l'extérieur, (telles que l'aiguille lors de l'amniocentèse ou d'autres atteintes lors d'interventions chirurgicales). A peine né, il communique avec les personnes qui l'entourent et utilise certains comportements déjà acquis lors de sa vie intra-utérine.
Chacun à sa manière, qu'il soit médecin, obstétricien, puéricultrice, sage-femme, psychologue, professeur en néonatalogie ou chercheur, choisit d'entrer en communication avec le bébé qui est avant tout un être de relation. Certains dialoguent avec lui, lui parlent, lui expliquent, (comme F. Dolto ou T. Brazelton) d'autres comme Frans Veldman entrent en contact avec le foetus et arrivent à le faire réagir et agir. Il se déplace dans le ventre de sa mère et même se retournera pour éviter un siège, par exemple.
Cependant l'élément essentiel qui se dégage de ce livre est l'immense respect que l'on attribue à la personnalité du bébé, voire du foetus. «Tous les parents, dit Veldman, doivent savoir que l'enfant conçu par eux est un être autonome qui aura le droit de vivre une vie qui est la sienne, qui n'est pas celle de sa mère, ni celle de son père, qui est sa propre vie qu'il commence à développer déjà in utero. Les parents accompagnent le développement de leur enfant, le guident sans l'accaparer».
Un livre passionnant, facile à lire et qui nous ouvre les portes d'un univers en exploration, si loin de nous par sa complexité, mais si proche de nous parce qu'il touche à l'essentiel: la vie. - F.G.









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