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Dieu et la souffrance

Si une mère n'a pas pleinement compris que Dieu est amour, les souffrances de son enfant font aisément naître dans son coeur la révolte et le ressentiment contre Lui.

Une femme distinguée nous a dit que sa foi déjà vacillante, fit naufrage lors de la maladie douloureuse de son petit enfant; ainsi qu'elle le confesse elle-même, cette mère se révolta contre un Dieu qui était capable de torturer si cruellement un innocent petit être. Et elle avait raison, car si Dieu avait été l'auteur de pareilles souffrances elle eût été dans son droit de se révolter et de renier même l'existence d'un pareil Dieu.

L'écueil contre lequel la foi de cette mère s'était effondrée pour un temps, est un écueil sur lequel bien d'autres âmes sont déjà tombées et ont été brisées. Il consiste dans l'erreur de ne reconnaître qu'une seule Puissance à l'oeuvre dans l'Univers et de rendre cette Puissance unique responsable de toutes les iniquités et les souffrances qui existent dans le monde, aussi bien que du bonheur et des joies qui enrichissent la vie humaine. S'il n'y avait réellement qu'un principe actif, qu'une seule volonté agissante dans le monde, il n'y aurait rien d'étonnant à ce que beaucoup d'âmes se scandalisent ou désespèrent.

Je demande à quiconque soutient ce point de vue d'examiner soigneusement et sans parti-pris les Evangiles pour y étudier à nouveau l'histoire des trois années du ministère de Jésus sur la terre. On remarquera alors que si une chose est plus frappante qu'une autre dans ces récits, c'est la manière avec laquelle la maladie disparaissait devant Jésus partout où Il allait. Il ne guérissait pas seulement ceux qui venaient à Lui dans ce but, mais Il guérit encore plusieurs de ceux qui ne le demandaient pas ou qui étaient inconscients de sa puissance et de sa volonté de les délivrer de cet esclavage. Il semble que toutes les maladies et infirmités quelconques s'enfuyaient à son approche comme les sombres nuages devant le soleil levant. Saint Marc nous raconte qu'une certaine fois, lorsque Jésus débarqua sur le rivage après avoir passé le lac de Génézareth, les gens du lieu accoururent de toute cette contrée apportant sur de petits lits ceux qui étaient malades.

Partout où Jésus était et en quelque lieu qu'Il entrât, dans les bourgs, les villes ou les villages on mettait les malades sur les places publiques et on le priait qu'au moins ils pussent toucher le bord de son vêtement et tous ceux qui le touchaient étaient guéris. Et ces actes de guérison n'étaient pas comme ses autres miracles des faits isolés, réservés pour des occasions spéciales, mais ils se renouvelaient journellement, car Jésus semblait obéir à une loi de son être en guérissant tous ceux qu'il rencontrait sur son chemin.

Si donc la maladie était d'origine divine, comment serait-il possible que Christ se fût toujours opposé à elle? Comment se faisait-il aussi qu'elle s'évanouissait dans l'atmosphère de sa sainte et parfaite présence? Jésus disait aux Juifs qu'un royaume divisé contre lui-même ne peut subsister et que Satan ne peut chasser Satan. Le Saint de Dieu aurait-il donc pu et voulu expulser ce qui venait de Dieu et provenait de sa divine volonté? Non, il est évident que de même qu'avec le péché la mort est entrée dans le monde, avec la mort, tout ce qui la suit ou la précède, la maladie, les accidents, les infirmités et la corruption ont aussi été introduits dans le monde; or, Dieu n'est pas plus l'auteur de ces compagnons de la mort et du tombeau qu'Il n'est l'auteur du péché originel.

Mais le fait que Dieu permette même le mal semble à certains esprits aussi immoral que s'Il en était Lui-même l'auteur et le dispensateur.

Dieu permet certainement que ses enfants et même les meilleurs d'entre eux tombent encore ici et là au pouvoir de quelqu'une de ces puissances malignes introduites dans le monde avec le péché et la mort. Il permet en particulier à la maladie de les visiter; dans la prolongation de cette visitation cependant Dieu ne fait souvent qu'attendre patiemment que le malade réclame de Lui la délivrance.

Ceux qui sont tentés de se regimber contre Dieu parce qu'Il a laissé le malheur ou la maladie les atteindre n'ont pas encore pleinement réalisé que ce n'est que par la lutte et par l'épreuve de notre fidélité que nous sommes appelés à devenir, dans le sens le plus élevé du mot, des fils et des filles de Dieu. Christ lui-même fut rendu parfait par la souffrance.

Il est des personnes qui semblent supposer que Dieu pourrait, s'Il le voulait, par un simple acte de sa volonté, faire que tout le mal disparaisse de l'univers en un instant, or, ces questions-là ne sont pas de notre compétence.

Il est plutôt évident, pour quiconque étudie humblement la Parole de Dieu à la lumière de son Esprit, qu'il a plu à Dieu de se soumettre Lui-même pour un temps à une certaine limitation de sa puissance; et nous pouvons être assurés que c'est en vue d'une fin qui sera bien plus excellente et glorieuse que nous ne pouvons le concevoir, lorsque l'oeuvre de la grâce pour le salut du monde sera pleinement achevée.

La croyance implantée dans le coeur humain que Dieu est l'auteur du mal est la cause de beaucoup de sourdes rébellions contre Dieu, comme aussi la source de bien des jugements précipités et injustes d'hommes envers leurs semblables. Lorsque les Juifs vinrent à Christ, lui parlant du Massacre des Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices, ils énoncèrent l'idée que ce jugement était tombé sur eux à cause d'un forfait spécial dont ces gens s'étaient rendus coupables. Jésus leur rappelle alors le cas de ces dix-huit hommes sur lesquels la tour de Siloé tomba, les assurant que dans aucun de ces cas ces victimes n'étaient de plus grands pécheurs que les autres. Ainsi, quand les disciples demandent à Jésus en présence de l'aveugle-né: «Qui a péché, cet homme ou ses parents pour qu'il soit né aveugle?» Il leur répondit: «Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché» mais Il leur enseigna que cette calamité qui n'était pas envoyée de la main de Dieu comme un jugement pour des péchés spéciaux devait contribuer à la gloire de Dieu. Et c'est ainsi que tous les maux, toutes les épreuves peuvent devenir des occasions de manifester la puissance et l'amour de Dieu, si le Fils de l'homme trouve «de la foi sur la terre».









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