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Le Père Noël pour tous
Chassez le personnage magique, il en revient un autre
Il n'y a pas si longtemps vivait près de Carcassonne une pauvre veuve qui n'avait pour tout trésor qu'un fils de six ans. La femme l'avait averti qu'il était bien inutile qu'il mette ses sabots dans la cheminée, car jamais le Père Noël ne passerait chez eux. Et l'enfant pleurait car il savait que le Père Noël s'arrêterait chez tous les autres enfants du village.
Or, le matin de Noël, en ouvrant la porte de chez lui, le petit garçon vit sur le paillasson, un vieux fer à cheval tout usé. Pour lui, c'était le plus beau des jouets. Criant de joie, il s'en fut chez les voisins leur montrer son beau cadeau.
«Le Père Noël s'est moqué de toi», rigola le gosse de riches. «Regarde ce qu'il m'a apporté». Et il lui montra le beau cheval de bois à queue de crin qu'il avait trouvé dans ses souliers.
Le pauvre petit regarda un instant le cheval, ravala ses larmes, puis, brandissant son fer, il lança à son camarade, d'un ton de défi: «Le mien était plus grand, plus beau, et il était vivant. C'était un vrai cheval. La preuve, c'est qu'il s'est sauvé tout à l'heure, en perdant un de ses fers
»
Si le Père Noël, pour reprendre les termes du procès qu'on lui intente souvent, est le symbole d'un gaspillage qui ruinera notre civilisation, n'est-il pas surtout, y avez-vous pensé, le symbole de l'âge d'or, de la trêve de Noël, de la paix, de la solidarité entre les hommes?
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