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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURChansons que tout cela! Mal dans ma peau, ces temps. Je cherche une culpabilité sur laquelle mettre mon mal être… Je l'ai trouvée en la personne d'une amie, belle, jeune, sportive. - Je me nourris mal, et pire encore je nourris mal ma famille… Je me suis pourtant donné beaucoup de peine pendant tant d'années en faisant une cuisine familiale, bourgeoise, française. Du genre: pommes de terre, légumes, viande, fruits. - Mais non, tout cela est faux! Il ne faudrait plus manger de pain, pommes de terre, ni de pâte. Cela s'appelle les 3 P.I Des pommes de terre, oui seules. Mais sans légume. Jamais de fruits comme dessert. Les fruits doivent se manger au début du repas. Ne jamais prendre de café au lait le matin. Il n'y a rien de pire pour l'estomac. Grâce à son nouveau régime, mon amie n'est plus fatiguée, elle a perdu des kilos, elle est plus belle que jamais… J'oublie de lui demander si elle a la fameuse balance parlante, qui vous donne des conseils chaque matin sur les calories à prendre. Depuis quelques jours l'idée d'abandonner mon café au lait le matin m'attriste tellement que je n'ai plus envie de me lever. A force de tasses de thé, j'en suis dégoûtée. Peu à peu je pense à mes amis australiens, invités chez moi cet été, qui boivent, comme tous les australiens, du café au lait et qui n'ont pas forcément des cancers de l'estomac! Quant aux menus, c'est exactement comme de lire un livre sur les prouesses sexologiques… ! L'angoisse m'étreint et me brouille la vue… J'essaie de donner le dessert au début du repas. Personne n'en veut. Ils veulent tout de suite leurs spaghettis avec de la sauce et beaucoup de parmesan! - Attention pas de beurre ! Cette inquiétude fastidieuse me donne mal à l'estomac. C'est vrai que je maigris un peu, mais je n'ai plus de plaisir à manger, et pire, plus aucun plaisir à cuisiner, au grand dam de ma famille ! Quelques jours de vacances heureusement me remettent d'aplomb, car j'ai enfin le temps de lire des magasines féminins, où tout se contredit de page en page! Il faut manger du beurre et non de la margarine; il faut aussi manger des pommes de terre, etc. On y décrit, entre autres, des cuisines idylliques, où il faut retrouver une certaine convivialité. Revenir à la cuisine de grand-mère, retrouver l'ambiance d'autrefois, où toute la famille se retrouve le soir au coin de l'âtre pour manger le pot au feu…! Il faut garder la tête froide face à toutes ces informations qui foisonnent partout et ce n'est pas facile dans une société de consommation, qui nous pousse sans arrêt à consommer, changer nos modes de vie, nous remettre en question perpétuellement… Mais au fait, qui a écrit que : Le bonheur est chose légère que toujours notre coeur poursuit. Mais en vain, comme la chimère on croit le saisir, il s'enfuit… Il n'est rien qu'une ombre fugace, un instant, un rayon furtif un oiseau merveilleux qui passe ravissant mais jamais captif. C'est le souffle léger d'un enfant qui sommeille. C'est l'amitié qui veille et le pain partagé… |
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