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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
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Chez moi, pas de punition

Depuis longtemps je me pose la question de savoir pourquoi certains parents ont besoin de punir pour une faute commise et d'autres pas. C'est une question de mentalité, je pense. Il y en a qui fonctionnent avec, d'autres sans.
Moi-même, je n'ai jamais été punie par mes parents. Pourtant ils n'étaient ni laxistes, ni permissifs. Au contraire mon éducation fut plutôt calviniste: j'avais un cadre que l'on ne pouvait simplement pas transgresser sous peine, non pas de punition, mais de sentiments d'inconfort, de malaise, voire de culpabilité. Cette culpabilité était trop lourde à supporter et il était plus simple d'obéir. On ne se révoltait que dans le coeur, en faisant des cauchemars, en serrant son estomac ou en fantasmant des rêves échappatoires à une contrainte souvent pesante. De toutes façons comme nos parents étaient des «Dieux tout puissants», ils savaient ce qui était bon ou mauvais pour nous.

***

Quand j'ai pu m'échapper et fonder une famille, j'étais bien décidée à me montrer telle que j'étais à mes enfants avec mes faiblesses et mes hésitations. Pas d'adulte tout puissant chez nous. Sans être copains-copains, nous étions à peu près tous sur la même longueur d'onde.
Je passais des heures à discuter, essayer de comprendre les pour et
les contre. C'était souvent épuisant, mais combien enrichissant et jamais nous n'eûmes recours à des punitions.
Très vite les enfants ont compris par eux-mêmes les règles de la vie
en commun. S'ils ne travaillaient pas pour l'école, ils avaient des mauvaises notes et ils se remettaient à travailler. Ils n'étaient pas forcément brillants, mais qu'importe! Peu à peu ils apprenaient à devenir autonomes et à prendre leur responsabilité.
- Tu rentres tard. Tu risques d'être fatigué demain et tu travailleras mal. C'est toi qui en supporteras les conséquences.
- Tu skies trop vite à mon avis. Attention à l'accident.
L'accident est arrivé. Punir n'aurait servi à rien, j'en suis persuadée. Je ne dis pas que cette éducation est la bonne, je dis que ce fut la mienne. Je ne pouvais simplement pas punir, puisque je ne crois pas aux punitions.
En éducation il faut suivre ce que l'on ressent intimement, donc être vrai toujours, et ne copier aucun modèle, si bon qu'il nous paraît.









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