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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
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Mères et fils (1)

Les hommes supérieurs ont pu naître de pères médiocres, mais ils ont eu presque tous des mères distinguées.
VINET.

Si nous regardons à l'histoire, il semble que de tous les coins du monde, des âges les plus lointains, comme du temps où nous sommes se lève un, immense cortège de fils illustres qui chantent à leur mère un hymne reconnaissant. Il y a des anciens et des modernes, des morts et des vivants, des héros et des poètes, des penseurs et des apôtres… Il y a des figures lointaines qui s'estompent dans nos souvenirs et des visages familiers d'habituels compagnons de nos âmes.

Arrêtons un moment quelques-uns de ceux qui passent; ils nous parleront de leur mère ; et nous, par delà les lignes de leurs livres, par delà les actes de leur vie, nous retrouverons la figure de femme qui mit un sourire sur leur berceau et une lumière sur leur destin.

Ecoutons d'abord ceux qui évoquent les plus lointains souvenirs de leur enfance.

Pierre Loti nous raconte comment il fut élevé dans une atmosphère de sérénité, de tendresse et de foi et c'est avec une émotion vraie que le grand blasé des sensations exotiques se souvient de si mère.

«Ma mère, il semble qu'au début elle n'ait été pour moi que le refuge naturel, l'asile contre toutes les frayeurs de l'inconnu, contre tous les chagrins noirs qui n'avaient pas de cause définie, Mais je crois que la première fois où son image m'apparait bien réelle et vivante dans un rayonnement de vraie et ineffable tendresse, c'est un matin du mois de mai où elle entra dans nia chambre suivie d'un rayon de soleil et m'apportant un bouquet de jacinthes roses…»

Loti retenu au lit par quelque malaise d'enfant se trouvait très à plaindre.

«Elle se pencha sur mon lit pour m'embrasser, et alors je n'eus plus envie de rien, ni de pleurer, ni de me lever, ni de sortir, elle était là et cela me suffisait, je me sentais entièrement consolé, tranquillisé, changé par sa bienveillante présence… C'était elle, autant dire une figure tout à fait unique d'où rayonnait pour moi la joie, la sécurité, la tendresse, d'où émanait tout ce qui était bon, y compris la foi naissante et la prière… Ma mère ! je voudrais la saluer avec des mots faits pour elle et comme il n'en existe pas, des mots qui à eux seuls feraient couler des larmes bienfaisantes, auraient je ne sais quelle douceur de consolation et de pardon, puis renfermeraient aussi l'espérance obstinée d'une réunion céleste sans fin, car, pour ma mère, j'ai presque gardé intactes mes croyances d'autrefois. (2)»

L'homme reste fidèle à ses premiers rêves quand sa mère a su être la compagne de son enfance.

«Nous sommes restés bien unis Wolfgang et moi, disait Mme GÅ“the, parce que nous avons été jeunes en même temps». Elle faisait de l'enfant son compagnon de toutes les heures. Saris cesse il trottinait sur les talons de sa mère, se réchauffant à sa tendresse, buvant à longs traits la poésie du Foyer dans la familiarité des travaux domestiques. Le petit Goethe suivait sa mère dans la chambre aux provisions «dont les trésors entassés les uns sur les autres étonnaient son imagination par leur abondance».

Il la suivait pendant la grande lessive de printemps qui encombrait tous les sièges de linge blanc et parfumé de grand air et de soleil. Il la suivait encore à l'automne dans le verger où elle présidait à la cueillette des fruits. Madame la Conseillère s'occupait de tout dans la maison et le spectacle de son activité sereine remplissait l'esprit de son fils de sensations et d' images qu'il utilisa plus tard en écrivant «Hermann et Dorothée».

Et ce n'était pas seulement la poésie du ménage et la tranquille beauté des réalités de la vie que Madame Goethe enseignait à son fils. Celle qui méprisait « tous ceux pour lesquels le soleil levant n'est plus un miracle » révélait à son fils les enchantements de la nature et lui ouvrait le monde infini des rêves. Chaque soir elle s'installait sur la fameuse chaise aux contes.

«Là le m'asseyais et là Wolfgang rue regardait avec ses grands yeux noirs». Pendant des heures entières la mère improvisait des histoires qui se passaient dans les étoiles.

Le petit Goethe s'envolait dans le pays du bleu et les belles princesses dont il venait d'entendre les aventures lui disaient la suite de leurs épreuves. Les contes de sa mère développaient chez l'enfant l'imagination, le sens de l'harmonie et de la beauté. Madame GÅ“the en tirait encore une leçon d'optimisme :

«Je cherchais à faire valoir le bon côté des choses, quant au mauvais je laissais le soin de s'en occuper à celui qui a créé le monde et qui s'entend à tout adoucir. (3)»

Madame Goethe aimait la joie et pour corriger ce qu'il y a d'un peu égoïste dans la poursuite du bonheur, elle aimait répandre la joie autour d'elle; c'est en se souvenant de ses leçons que Goethe faisait dire à un de ses héros.

«La joie est la mère de toutes les vertus; quand ou est joyeux on souhaite de voir tous les hommes heureux et l'on fait tout ce que l'on peut autour de soi pour qu'ils le deviennent.(4)»

C'est une influence plus austère mais non moins profonde qu'exerca sur son fils la mère d'Edgard Quinet.
Il dit lui-même comment elle l'avait élevé. C'était pendant les guerres de l'empire, au temps de l'invasion, dans une vieille maison des champs; le père était iux armées, la mère dirigeait seule l'éducation de l'enfant.

«Je menais exactement la vie d'un petit paysan; dans cette liberté il y avait autre chose qu'un amusement, je faisais un travail véritable qui me rendait sacré le travail d'autrui… Car ma mère ne perdait pas une occasion de m'inculquer le respect de la nature humaine dans le laboureur, le semeur, le faucheur, le moissonneur auquel j'étais si loin de pouvoir atteindre.
Au milieu de cette éducation de plein air se trouvaient chaque jour une heure ou deux qui tranchaient pour moi avec toutes les autres: c'étaient celles que je passais seul et recueilli avec ma mère. Il me semblait que je devenais une autre personne dès que je passais ce seuil chéri. Mon âme naissait dans ces courtes heures d'entretiens. Ma mère me traitait d'égal à égal ; chose singulière, j'étais capable de la suivre. C'était des moments de lumière où la pensée s'éveillait. (5) »

Parmi les hôtes du pays romand il en est un qui devait beaucoup à sa mère, c'est le grand savoyard Joseph de Maistre. Il aimait à se souvenir de la femme énergique et pieuse qui avait formé son âme et il disait :

«Ce qu'on appelle l'homme, c'est-à-dire l'homme moral, est peut-être formé à dix ans. S'il ne l'est pas sur les genoux de sa mère, ce sera tonjours un grand malheur, rien ne remplacera cette éducation.
Si la mère surtout, s'est fait un devoir d'imprimer profondément sur le front de son fils le caractère du divin, on peut être à peu près sûr que la main du vice ne l'atteindra jamais. »

Madame de Maistre était une femme simple, sans grande instruction ni talent, mais elle avait révélé à son fils ce qu'est la vocation de la femme.

«Les femmes, disait-il, n'ont fait aucun chef-d'Å“uvre dans aucun genre. Elles n'ont fait ni l'Iliade, ni l'Enéide, ni la Jérusalem délivrée, ni Phèdre, ni Athalie, ni le Misanthrope, ni Tartuffe, ni le Panthéon, ni l'Eglise de Saint-Pierre, ni la Vénus de Médicis, ni l'Apollon du Belvédère, ni le discours sur l'histoire universelle, ni Télémaque. Elles n'ont inventé ni l'algèbre, ni le télescope, ni les lunettes chromatiques, ni la pompe à feu, mais elles font quelque chose de plus grand que tout cela, c'est sur leurs genoux que se forme ce qu'il y a de plus excellent au monde : un honnête homme ! (6)»

Contes, lectures, entretiens, promenades, ainsi s'exerce l'influence des mères, mais la grande, la suprême leçon c'est la leçon de l'exemple. Cette leçon-là des mères l'ont donnée qui n'avaient pas de loisirs pour conter des histoires et qui n'avaient pas de savoir pour instruire leur enfant. Tandis que certains grandissaient entourés de confort, de tendresse et de joie, d'autres, dès l'enfance, connurent l'adversité. Dans leurs plus lointains souvenirs leur mère est la ménagère qui peine pour assurer le bien-être de la famille, c'est la veuve qui quitte au matin sa demeure et qui tout le jour travaille afin de rapporter le soir le pain de l'écolier. Courage, travail, dévouement, tout cela n'est pas perdu. Les fils n'oublient pas.

Ouvrons «Ma Jeunesse» de Michelet, nous verrons ce qu'est la présence maternelle dans une enfance sans joie et sans soleil.

«Le froid, la faim sont moins durs lorsqu'on les partage avec une mère courageuse et fière. Près d'elle on apprend l'acceptation stoïque des épreuves de la vie et l'accomplissement volontaire du devoir quotidien. Et quand la mort la reprend, la pauvre demeure est vide et le coeur aussi.
« En perdant ma mère, dit Michelet, j'avais perdu plus qu'une mère, j'avais perdu une amie, un exemple, un encouragement au devoir.»

Comme lui, le grand Pasteur entretenait dans son âme le pieux souvenir de ses parents et aimait à dire ce qu'il leur devait. C'était aussi à un pauvre foyer qu'il avait connu la tendresse maternelle. Lui aussi, quand il travaillait au sortir d'une petite école de village, quelqu'un était là qui l'encourageait du regard. Très vite, la petite école n'eut plus rien à lui apprendre, ses parents décidèrent de travailler davantage pour envoyer l'enfant à Paris. Quand le petit Louis Pasteur dut quitter sa mère et qu'il fut monté sur la diligence il pleura amèrement. La pensée de sa mère le garda des tentations de la grande ville.
Plus tard, quand la gloire est venue, Pasteur assiste à l'inauguration d'une plaque commémorative que l'on vient de poser sur la maison de son enfance:

«Je suis touché, dit-il, jusqu'au fond de l'âme, votre sympathie a réuni sur cette plaque les deux grandes choses qui ont fait à la fois la passion et le charme de ma vie : l'amour de la science et le culte du foyer paternel. 0 mon père, ô ma mère, ô mes chers disparus qui avez si modestement vécu dans cette petite maison, c'est à vous que je dois tout. Tes enthousiasmes, ma vaillante mère, tu les as fait passer en moi. Si j'ai toujours associé la grandeur de la science à la grandeur de la patrie c'est que j'étais imprégné des sentiments que tu m'avais inspirés.(7)»

Le vrai grand homme, celui qui est grand par le cÅ“ur comme par la pensée, ne renie jamais ses origines modestes. Parvenu à la gloire, Rembrandt dédaignant pour un temps les portraits de riches bourgeois, interrompant le cours de ses grandes évocations bibliques, mettait tout son cÅ“ur et tout son talent à peindre le visage ridé de sa mère. En fixant pour jamais les traits aimés et les yeux de lumière, peut-être se souvenait-il que ces yeux lui avaient, au matin des jours, révélé la beauté des clartés et des ombres et mieux encore le rayonnement intérieur qui vient de l'âme !

Heureux l'homme qui dans sa gloire se souvient de sa mère et laisse dans son oeuvre le témoignage de sa reconnaissance filiale. La mère avait donné la vie, le fils lui rend l'immortalité.
Il ne semble pas qu'une femme puisse être mêlée à une oeuvre politique ; nombreux sont pourtant les hommes d'Etat que leurs mères ont admirablement préparés à leur tâche. C'est Marc-Aurèle, l'empereur-philosophe, qui notait dans ses Pensées les résolutions inspirées par le souvenir de sa mère:

«Imiter sa piété, sa bienfaisance, m'abstenir comme elle non seulement de faire le mal, mais d'en concevoir la pensée, mener sa vie frugale et qui ressemblait si peu au luxe des riches.»

C'est Coligny, le héros huguenot, à qui sa mère, l'austère Louise de Montmorency avait appris à ne craindre que Dieu.
C'est James Garfield, qui devenu président des Etats-Unis, en attribuait toute la gloire à une pauvre fermière du Far-West.

Et nous arrivons maintenant au groupe de ceux qui, plus encore que les poètes, les historiens ou les hommes d'Etat, doivent à leur mère l'orientation de leur vie, à tous ceux qui, prophètes, martyrs ou apôtres ont mis leur vie tout entière au service de la Vérité. Que de mères virent dans la vocation de le-ur fils une réponse à leurs prières! que de fils puisèrent et renouvelèrent leurs forces dans l'âme maternelle. Nous sommes environnés d'une grande nuée de témoins : voici Bernard de Clairvaux, voici Théodore de Bèze, voici Antoine Court et Adolphe Monod, voici Lacordaire, Gratry et Didon. Voici George Williams, le fondateur des Unions chétientés, et François Colliard, l'apôtre du Zambèse. Voici des chrétiens de tous les temps et de tous les pays. Si nous avions le temps de pénétrer dans leur intimité, combien d'entre eux s'écriraient avec Augustin:

«Si je suis ton fils, ô mon Dieu, c'est que tu m'as donné pour mère une de tes servantes».

J'ai nommé Augustin. Faisons auprès de lui une dernière halte. Nous avons entr'ouvert bien des livres ; celui que nous ouvrirons maintenant mérite d'être ouvert avec recueillement, parce qu'il est le livre d'une conscience. Nous y trouvons fidèlement retracés les longs errements d'une âme à la recherche de la vérité et nous y trouvons aussi l'histoire merveilleuse d'un grand amour de mère.

Voici d'abord Monique allaitant son enfant, la voici dans l'angoisse près du lit du petit garçon malade et dans les larmes quand l'écolier la quitte pour aller à Madaure. Puis, ce sont des appréhensions, des craintes, quand il faut envoyer l'étudiant à Carthage et quelles indignations et quelle douleur lorsqu'il en revient hérétique! «Si je n'ai pas péri dans l'erreur et dans le mal, dira plus tard Augustin, ce sont les larmes de ma mère, ses longues et fidèles larmes qui me l'ont obtenu. Si je préfère la vérité à tout, si le n'aime qu'elle, si je suis prêt à mourir pour elle, c'est à ma mère que je le dois. Dieu n'a pu résister à ses prières».

Dieu n'a pu résister tux prières de Monique… Il est venu le jour de joie immense où son fils entre dans sa chambre l'âme enfin remplie de lumière. Dès lors, «Augustin et Monique apparaissent comme le prototype du fils et de la mère chrétiens. Les liens du foyer sont plus resserrés qu'ils ne l'avaient jamais été. On ne travaille plus seulement pour les choses matérielles, on s'associe pour aimer et pour s'aimer en Dieu ». Puis, le jour vient où d'un commun accord, Augustin et Monique décident de regagner leur patrie et d'y vivre la vraie vie chrétienne. Les voici à Ostie, où ils attendent le départ d'un bateau pour l'Afrique. C'est une ville bruyante de commercants et de marins. Augustin et sa mère trouvent moyen de se recueillir dans la méditation et la prière. Et là se place une scène mystique où l'amour purifié de la mère et du fils nous apparaît comme dans une lumière d'apothéose.

C'était au crépuscule, à l'heure où les demeures méridionales s'ouvrent à la fraîcheur après une journée brûlante. Augustin et Monique causaient doucement, appuyés à une fenêtre qui s'ouvrait sur un jardin, devant eux, le vaste horizon de la campagne romaine, spectacle austère en accord avec les dispositions de leurs âmes.

«Nous parcourûmes toutes les choses corporelles et jusqu'au ciel même, dit Augustin, nous admirions la beauté de tes Å“uvres, ô mon Dieu. Et nous montions toujours en nous - mêmes par nos pensées et nos paroles et nous parvînmes à nos âmes et nous les dépassâmes pour atteindre à cette région d'inépuisables délices où tu rassasies éternellement du pain de vérité, où la vie se confond avec la sagesse même.»

Monique et Augustin réalisèrent à Ostie ce qu'est en Dieu l'union éternelle des âmes. Peu après, Monique vit venir la mort avec un grand calme et c'est animé d'une force nouvelle qu'Augustin partit seul vers sa grande destinée.

Laissons maintenant s'éloigner le cortège des fils illustres. Déjà leurs ombres se confondent dans le passé et dans nos mémoires surgissent d'autres figures : Têtes blondes, sourires joyeux, regards déjà graves, ce sont tous les visages de nos fils à nous. C'est en pensant à eux que nous regarderons s'éloigner le cortège. Puissent nos tout petits éprouver, comme Loti enfant, la douceur d'une présence qui réconforte. Si nous leur contons des histoires, qu'elles leur donnent le sens de la beauté; si nous ouvrons pour eux un livre, que ce livre parle à leur coeur, qu'il élève leur âme.

Que nos garçons, comme Quinet chez sa mère, viennent chaque jour frapper à notre porte, qu'ils, nous trouvent veillant près de leur table de travail, comme Mme Michelet auprès de son fils. S'ils nous quittent, puissent-ils comprendre les larmes que versait Pasteur en s'éloignant des siens, qu'ils trouvent dans nos lettres et la force et la joie.
Que devenus hommes, ils vouent leur vie à quelque noble tâche: qu'au lieu de nous séparer de nos fils, les années nous rapprochent, parce qu'un même idéal nous lie. Alors, nous marcherons sans crainte à la rencontre de la vieillesse.
Et si, le soir venu, cette joie nous est donnée, comme à Monique, de communier avec nos fils dans le sentiment des réalités invisibles, la mort même nous sera douce.

(1) Extraits d'une étude sur l'influence maternelle dans la vie des grands hommes.
(2) Le roman d'un enfant.
(3) Entretiens avec Bettina.
(4) Goetz voit Berlichingen.
(5) Histoire de mes idées.
(6) Correspondance.
(7) Discours de Dôle, 14 Juillet 1883. - Cité par Valery-Radot.









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