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Pas de règles absolues!

Ce sont deux choses très différentes de dire à un enfant: «Catherine, la table est mise de travers», ou: «Catherine, ta table est mise de travers».

Sans doute, la signification de ces deux phrases est la même. Elles veulent dire que Catherine n'a pas réussi à mettre le couvert comme il l'aurait fallu. Mais, si vous désirez donner à Catherine le sentiment d'un échec personnel, vous direz: «ta table»; tandis que, si vous voulez lui faire voir que la table pourrait être mieux mise, sans la rendre personnellement responsable de cet échec, vous direz: « la table ».

Il y a des enfants si sensibles que la moindre critique leur est une piqûre d'amour-propre. Ils ruminent sur leurs échecs d'hier et préparent ainsi ceux de demain. Ils ont tellement peur de commettre quelque maladresse qu'ils se retirent à l'arrière-plan et qu'ils y resteront à moins qu'on ne les en tire de vive force. La peur de la critique paralyse toute initiative chez eux. Ils demeurent des spectateurs passifs et silencieux tandis que leurs camarades plus insouciants vont de succès en succès.

Pour ces enfants, la critique indirecte est la meilleure. En leur parlant, essayez toujours de détourner leur attention d'eux-mêmes pour la fixer sur la chose qu'il s'agit de faire. Ce n'est que graduellement, avec douceur que vous les amènerez à aborder franchement les gens et les choses. Seule l'habitude du succès établit la confiance.

Mais avec l'enfant vaniteux, on n'a pas besoin de s'embarrasser de ces scrupules. On peut lui dire: « ton travail n'est pas bien fait; il est négligé; on voit que tu avais hâte d'en finir et que peu t'importait comment il serait fait. Recommence-le ».

Car il y a des enfants vantards. Pour le moindre acte de la vie quotidienne, ils sollicitent les louanges et l'admiration de toutes les personnes présentes. «Regardez ce que j'ai fait. Regardez-moi. Je vais vous montrer comment on s'y prend. Mon travail est meilleur que celui de tous les autres. Le maître dit que je suis son meilleur élève».

Si l'on a affaire à ce genre d'enfants, le mieux est de leur donner une tâche difficile et de les laisser ensuite patauger tant qu'ils pourront. Un petit échec ici et là leur inculquera l'humilité dont ils ont besoin et les stimulera à un effort tonique.

Quand un enfant cesse de se donner de la peine, il cesse de se développer. Les enfants ressemblent beaucoup aux adultes en cela.
Il vaut la peine d'individualiser le travail des enfants et de faire en sorte que le timide ne soit pas accablé par le sentiment de son incapacité et que celui qui a trop de confiance en lui-même ne devienne pas vantard et ne cesse pas de tendre plus haut. Impossible de saisir ce qui est hors de notre atteinte.









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