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Consolation.

Il importe que nos cÅ“urs prennent toujours mieux conscience de ce que c'est que la consolation. La consolation divine par Jésus-Christ, c'est un appel. (C'est le sens du mot.) Mais elle ne devient réelle, cette consolation, que quand il y a une réponse à l'appel. Et voici ce que dit l'expérience chrétienne à chacun de vous : il y a quelqu'un dans le désert de ton deuil, il y a quelqu'un qui t'appelle.
Vous savez bien, quand on est seul, perdu dans la montagne et dans la nuit, et qu'on sait qu'il y a, peut-être pas loin de là un guide qui connaît le chemin, si tout à coup on entend la voix du guide, quelle joie et quelle délivrance !

Que se passe-t-il quand on répond à l'appel que le deuil nous adresse? Il se passe cette chose merveilleuse qui se passe pour un malade transporté dans l'atmosphère où il pourra vivre. La consolation s'affirme comme étant la reconstruction progressive de la vie. Quand un grand deuil nous frappe, quand un grand chagrin entre dans notre vie, c'est une destruction, c'est comme l'ablation de quelque organe essentiel. Il faut alors pour notre âme cette reconstruction progressive de la vie. Ce que la nature ne fait pas, Dieu le fait. C'est le sens du mot français consoler; c'est reconstituer, c'est rendre complet. La puissance de vivre renaît au contact du Christ. C'est avec Lui qu'on apprend que nul de nous ne vit pour soi-même et que, même blessé à mort, le chrétien se laisse panser par le grand médecin pour retourner à la tâche. La consolation du Christ, c'est la force de vivre.

Nous entendons si souvent dire : « Vous avez perdu… » Nous écrivons si souvent nous-mêmes à d'autres : « Vous avez perdu… » Vinet, au moment de la mort de sa mère, disait : « C'est la chair et le sang qui nous font dire : nous avons perdu, mais nous chrétiens, nous ne perdons pas ceux qui sont partis confiés à Dieu. »

Partout ailleurs, même dans les âmes les plus hautes, les plus spirituelles, en dehors de la foi, partout ailleurs, vous ne trouvez rien qu'une vague espérance. En Jésus-Christ, c'est l'affirmation simple, c'est la certitude vivante de toutes les heures, de tous les jours, de toute la vie. Mais là est le secret. Quand on vit avec Jésus, on finit par partager son attitude vis-à-vis des séparations et du sûr revoir.

La consolation n'est pas autre chose qu'une intimité croissante avec le Christ. Lui seul empêche nos cÅ“urs désolés de s'enfermer et de se dessécher dans la solitude et l'égoïsme de notre deuil. Il nous ordonne et nous rend capables de porter à d'autres l'expérience de notre consolation.

Alors, la consolation chrétienne, ce n'est pas la disparition du chagrin ? Non. Le deuil est une réalité sacrée qui demeure. La fin du deuil, c'est le revoir. Christ panse les blessures, mais les blessures demeurent et saignent silencieusement. C'est là-haut que les cicatrices disparaîtront. Les chrétiens consolés sont des êtres qui vivent avec leur chagrin, qui portent leur croix avec Celui qui les aide à la porter, qui pleurent ceux qui s'en sont allés, mais qui aiment ceux qui sont restés et leur montrent leur amour.









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