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Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Un moine apôtre

Le père Didon 1840-1900

Pendant les dix dernières années de sa vie, le Père Didon prit la direction du collège Albert le Grand à Arcueil, collège, qui au temps de Didon, compta jusqu'à 700 élèves.
Parlant aux parents de ses élèves et au public qui accourait à ses conférences, Didon insiste sur le rôle de la mère dans l'éducation de son fils:

« Vous avez élevé l'enfant, il vous reste désormais à former l'homme… et si vous avez trahi, négligé, abandonné votre tâche, l'enfant ne sera pas élevé et l'homme ne se formera pas… et nous, à qui vous faites appel… nous ne réussirons pas.»

Cette influence de la mère, il la désire virile et forte, exempte d'oppression, toujours faite du respect de la personnalité de l'enfant: « Il y a plus de gloire à former un homme libre et de forte initiative que cent hommes dociles et incapables de se conduire eux-mêmes ».

C'est de sa mère que Didon reçut la plus forte empreinte. Il n'y eut rien, chez lui, qui puisse s'appeler une conversion brusque. Les impressions religieuses reçues dès sa plus tendre enfance n'ont fait que s'affermir au cours des années; le levain déposé dans son jeune coeur par une mère chrétienne et attentive a levé naturellement. Arrivé à l'âge où il peut raisonnablement choisir sa vie, c'est au service de Dieu qu'il se donnera, tant il lui semble que depuis toujours, il y est destiné. Aucune influence extérieure à laquelle il puisse attribuer sa détermination, si ce n'est toutefois le saint exemple de sa mère dont la vie tout entière était un acte de consécration.

- Lorsque Mme Didon apprit sa décision d'entrer au couvent, elle remercia Dieu de l'honneur qu'Il lui faisait d'appeler son enfant à un tel service, mais elle ne put cacher la tristesse que lui causait ce désir. Cependant son cÅ“ur généreux accepta ce nouveau sacrifice, et une fois encore, elle répéta à son fils les paroles sorties si souvent de ses lèvres : « Je n'ai besoin que d'une chose, c'est que tu demeures chrétien. A ce prix tout me sera doux ».

Femme d'élite à l'intelligence vive, profondément pieuse, accomplissant fidèlement les prescriptions religieuses mais sans aucune ostentation, Mme Didon éleva son fils dans les principes de la fidélité au devoir et de la plus scrupuleuse honnêteté.

Didon parle de sa mère en ces termes : « C'est une femme grande et fière d'allure, une nature intrépide qui a su élever ses enfants dans la foi et dans l'énergie du caractère. Je bénis Dieu de m'avoir donné pour mère un coeur pareil, une âme aussi vigoureuse. Rien de mou dans ce tempérament, rien d'indécis. Les traits sont accusés comme les lignes hardies des rochers abrupts au pied desquels elle vit !… Comme je suis fier d'être né d'elle ! Elle est croyante à la manière des femmes de l'Evangile. Elle est forte comme une matrone romaine.»

- Puis s'adressant aux mères de ses élèves : « Je regarde en vous, et puis je regarde ma propre mère, et pour vous parler aujourd'hui, il me suffit de me souvenir et d'observer. C'est à ma mère que vous rapporterez comme à leur source les quelques paroles saines, vives et entraînantes qui jailliront de moi et que, par sa vertu romaine, elle a jetées au plus profond de ma conscience et dans les derniers replis de ma raison…

Mères, je ne puis vous en dire plus long et vous faire savoir plus de choses qu'en vous montrant cet exemple héroïque et en vous disant : « Ce que ma mère fut, ô mères qui m'avez confié vos fils soyez-le : initiatrices, préservatrices, réparatrices, étoiles de la vie de vos fils ».









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