Accueil
ARCHIVES DE TOUS LES ARTICLES |
| AUTRES MENUS
ACCUEIL ADRESSES • Adresses utiles • Bibliographie • Liens Internet LE JOURNAL |
|
|
|
Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable. Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOURL'éducation physique de la jeune fille Tout d'abord, demandons-nous si l'éducation physique est une nécessité pour la jeune fille? Oui. Ce qui n'était pas une nécessité pour Eve l'est pour la jeune citadine moderne. Eve vivait en plein air, faisait tout son travail elle-même, en un mot, elle avait une vie équilibrée. Considérons la vie de nos jeunes filles modernes: assises de 8h. à midi, assises de 2 h. à 4h., assises de 5 h. à 7h. Si elles ne sont pas assises, elles courent à telle ou telle leçon, à telle ou telle activité. Toujours elles doivent se hâter, faire attention à l'heure, aux autos, à mille autres choses. S'il leur reste un instant de liberté, leur esprit est las, énervé; on se laisse aller à l'occupation la plus facile : chiffons, cinéma, journaux niais, lectures banales. Le résultat de tout cela, c'est la perte de la santé, la fuite de la volonté, l'amollissement du caractère. Il faut réagir comment? L'éducation physique est là. (Nous entendons par éducation physique aussi bien les sports que la gymnastique.) Connaissons-nous plus belle race que les Grecs ? Pourquoi pratiquaient-ils les sports? Pour être forts et beaux . Plus que jamais nous devons être forts. Plus que jamais nous avons le devoir de préparer nos enfants à la vie qui les attendra demain. La santé du corps a une influence très grande sur la santé de l’âme ; le sport donnera aux jeunes filles, non seulement une amélioration physique (je parle du sport bien compris) mais une amélioration du caractère ; il lui donnera cette envie de vivre qui engendre tous les beaux enthousiasmes. Notre corps est le moteur le plus merveilleux qui existe. Si nous étudions un tant soit peu son mécanisme, nous sommes transportés d’admiration. Mais si on laisse ce merveilleux moteur se rouiller, il perd vite ses possibilités de travail et risque petit à petit de se gripper. Il faut activer ce moteur ; le choix d’exercices ne manque pas. La gymnastique donne non seulement plus de force aux muscles et une tenue plus belle, mais elle améliore les fonctions respiratoires, les fonctions digestives (avec un peu plus de gym, les purgatifs auraient un peu moins de succès), régularise l’assimilation, augmente l’activité des glandes ; elle développe les réflexes, facilite les coordinations nerveuses et contribue incontestablement à l’évolution de l’intelligence. Elle doit être pratiquée régulièrement et d’une façon progressive ; elle est d’autant plus nécessaire à l’adolescence que sa croissance n’est pas terminée. Pratiquée à l’air pur, elle est le meilleur de tous les sports. La marche, la nation, le ski, le tennis, la bicyclette, le patinage, le basket-ball, tous ces sports sont excellents à condition de se souvenir des deux choses suivantes : 1° La compétition doit être bannie du sport, (elle n’est pas un besoin vital de la femme, et qui dit compétition dit surentraînement, ce qui est fatal dans la période de croissance). 2° Le sport n’est pas synonyme de snobisme. Le sport est un besoin ; il a la double mission de fortifier l’âme et le cops, mais, mal compris, il peut être l’ennemi le plus farouche de cette même âme et de ce même corps. Il est aussi un facteur de rapprochement familial : songez à une journée passée ensemble où chacun aura joui de même paysage, aura fait le même effort, aura vaincu les mêmes difficultés. Les enfants n’auront pas pu faire des folies au-dessus de leur portée et les parents se sentiront rajeunis. Dans les jours qui suivront, ce sera un plaisir pour tous d’échanger les mêmes souvenirs. Le sport qui doit nous rendre forts et libres ne doit pas fatiguer ; or si on le pratique irrégulièrement, on risque de perdre l’entraînement d’une fois à l’autre. Il y a deux moyens bien simples de se maintenir en forme : la marche quotidienne et la gymnastique. Si au lendemain d’un exercice sportif, la jeune fille est fatiguée exagérément, c’est une preuve que l’effort a été trop grand, que l’on a forcé. Un dernier point : le sport peut coûter beaucoup d’argent, mais ce n’est pas une nécessité. A ces toutes jeunes filles qui n’ont pas encore la vraie notion de ce que vaut l’argent, qui n’ont jamais eu le souci de gagner, n’offrez pas de sport coûteux, n’offrez pas des équipements luxueux. Apprenez-leur à jouir des choses simples. Semez dans leur cÅ“ur la haine du snobisme, faites-en des êtres libérés des mesquineries de la société. L’effort en lui-même suffit à donner la grande jouissance. Il faut avoir claire à l’esprit l’idée qui nous incite à faire du sport : « UNE AME SAINE DANS UN COPRS SAIN ». |
| www.entretiens.ch fait partie du réseau « NETOPERA - culture - société - éducation sur Internet » et pour la photographie PhotOpera - Uneparjour || DEI - Défense des Enfants - International | |
| ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés | PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève |