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Les Hôpitaux réclament des aides-infirmières
Qu'est-ce exactement qu'une aide-infirmière? Une jeune fille âgée d'au moins dix-huit ans, disposée à soulager les gardes-malades d'une partie de leur travail. Il y a dans les services d'un hôpital beaucoup de besognes pour l'accomplissement desquelles il n'est pas nécessaire d'avoir reçu une formation professionnelle de garde-malade, mais qui doivent cependant être faites et qui ne contribuent pas peu au bien-être des patients. Citons par exemple: préparer les plateaux, mettre le couvert, porter les repas dans les chambres, puis desservir, préparer le thé, arranger les fleurs, apporter aux malades alités le nécessaire pour leur toilette, vider les eaux, faire les chambres. Il y a aussi pour l'aide-infirmière beaucoup de coups de main à rendre aux malades pour les habiller, les mettre au lit ou les promener. L'aide travaille avec la soeur et sous sa direction. Elle a des journées de dix heures et un jour entier de congé par semaine. Un minimum de 6o fr. par mois, avec augmentations suivant l'âge et les capacités.
Les hôpitaux cherchent des aides-infirmières parce qu'on manque de gardes-malades. Peu de personnes se rendent compte des répercussions de cette pénurie sur la tenue des hôpitaux et sur les conditions de travail des gardes-malades. Ceci est même devenu si grave qu'on a réclamé un service obligatoire des jeunes filles dans les hôpitaux. Rendre obligatoire ce genre de travail n'est pas à conseiller, pas plus que l'année obligatoire de service domestique, et pour les mêmes raisons. Des prescriptions de droit constitutionnel s'y opposent. En outre, ce ne serait pas rendre service à la direction, ni aux soeurs, ni aux malades que de fournir aux hôpitaux des aides qui travailleraient contre leur gré et sans avoir les dispositions intérieures requises.
Cependant, il faut absolument de l'aide. On espère donc que davantage de jeunes filles se décideront à devenir gardes-malades et aussi que d'autres se mettront volontairement au service des hôpitaux pour six mois au minimum. Ce stage ne compte pas comme un temps d'apprentissage de garde-malade. Mais, comme aide-infirmière, on peut voir de près ce qu'on attend d'une garde-malade et éprouver sa vocation et ses capacités. Ce stage est aussi une bonne préparation à une future activité sociale. C'est une occupation temporaire offerte à toutes les jeunes filles - qu'elles soient bachelières, ouvrières, filles de paysans, employées de bureau - qui ont pris à cour l'appel des hôpitaux et sont disposées à y répondre selon leurs forces et sans grand déplacement. Les bureaux d'orientation professionnelle fourniront tous les renseignements désirés.
On peut s'adresser aussi au Secrétariat des Infirmières de la Croix-Rouge, Taubenstrasse, Berne. (Réd.).
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