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Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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« Les jeunes au secours des jeunes »

Lorsqu'en 1920, quelques gymnasiens de Lausanne s'unirent pour aider l'enfance malheureuse, il y eut des sceptiques parmi leurs aînés qui ne crurent pas à la possibilité d'un effort persévérant des moins de 20 ans.
« Ce feu de paille ne durera pas. Tous nos voeux quand même !
Le feu de paille a duré. Pendant vingt ans, donc, le temps d'une génération, le Mouvement de la jeunesse suisse romande s'est penché sur les misères de chez nous, sur les misères d'autres peuples, et sur les plus douloureuses, celles qui frappent les enfants et les laissent désolés, affamés, perdus comme des feuilles mortes dans la tempête… Grâce à lui, des enfants voués à la déchéance physique ont rappris à sourire, de petites vies qui s'étiolaient se sont épanouies. * »

En cherchant à faire du bien, parrains et marraines s'enrichissent eux-mêmes comme on peut le voir par le témoignage de cette jeune genevoise enthousiaste :

« L'Amour? N'est-ce pas le plus grand enrichissement, la plus grande découverte qui nous soit donnée. L'Amour, n'est-ce pas la qualité la plus difficile à acquérir, à conserver, à enseigner.
Comprendre, donner, pardonner, voilà ce que j'ai appris au Mouvement. Lancée dans la vie, dans une société égoïste qui ignore comment vit une autre partie du monde, dans une société qui se moque des problèmes sociaux, dans une société, surtout, qui préfère ignorer la misère, j'ai senti bien souvent le fossé qui me séparait d'elle. Au lieu de la comprendre, je l'ai tout simplement méprisée, l'intransigeance était alors ma qualité première. Sans le Mouvement j'aurais aussi appartenu à cette catégorie d'inconscients… Tout ce que nous faisons, nous le devons à l'enthousiasme de notre jeunesse. Nous agissons spontanément, nous ne raisonnons pas chaque cas misérable. Nous pénétrons dans une famille pauvre, nous sommes frappés du désordre, affligés par des mines tristes d'un père ou d'une mère rongés par les soucis, émus par des bambins qui grouillent dans une chambre obscure, humide, où les lits sont collés les uns contre les autres et constituent l'unique mobilier. Notre premier geste est d'aider ! Nous ne nous inquiétons pas de savoir si ça vaut la peine ou non. Car cela vaut toujours la peine. Le monde est composé de forts et de faibles. A nous les forts, de donner de notre force aux faibles. Et ainsi, nous nous appliquons de tout notre coeur à chercher une solution. « Le bonheur est d'apporter un peu de joie à ceux qui l'ignorent », dit Duhamel. Cette pensée est ma devise. Certes, je ne la mets pas toujours en pratique, je l'omets souvent. Mais j'ai compris que la valeur de la vie se résume dans ces mots. Car ce qui nous a été permis. de faire au Mouvement, « Les jeunes au secours des jeunes », nous pouvons le continuer dans notre vie quotidienne. Car les pauvres ne sont pas seuls à réclamer un peu de joie. Il y a tous les autres êtres, riches en apparence, mais pauvres de coeur, de sentiment, qui eux aussi réclament des secours. Sous leur carapace orgueilleuse, ils mendient un peu d'amour, un peu de soleil. Le Mouvement m'a laissé deviner ces malheureux. Il m'a ouvert les yeux sur la misère humaine. Il m'a enseigné l'amour de mon prochain.»

*Ces quelques lignes sont extraites d'une lettre de M. Benjamin Vallotton, écrite lors du vingtième anniversaire du M. J. S. R.









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