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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Quelques réflexions sur le choix d'une profession

Quand arrive la fin d'une période scolaire et que nous nous demandons dans quelle voie engager nos enfants, il nous faut beaucoup réfléchir. Il faut peser nos arguments, voir si nous avons en vue le bien de l'enfant et non pas nos désirs égoïstes.
Pour un garçon, le choix de son métier est spécialement important. Un homme qui n'aime pas son travail est très malheureux. Il traîne ce fardeau jour après jour et souvent son caractère s'en aigrit. Au contraire, celui qui fait un métier correspondant à ses aptitudes et à ses goûts travaillera avec courage et satisfaction ; les ennuis inhérents à toute occupation seront acceptés et surmontés.
La responsabilité des parents dans le choix de la profession des enfants est grande. Souvent l'enfant se laisse guider, et il ne faut pas profiter de sa faiblesse pour lui imposer nos vues. Certaines oppositions dans lesquelles se cantonnent des adolescents ne sont qu'une réaction contre une autorité trop grande, contre une incompréhension. Il faut que les jeunes se sentent libres de trouver en eux-mêmes leur voie et qu'en toute confiance ils fassent cette recherche avec nous et avec leurs maîtres.
Nos enfants ne doivent pas non plus être le jouet de nos préjugés sociaux. Trop de gens considèrent leur enfant comme le moyen d'arriver à une situation qu'eux-mêmes n'ont pas eue. De riches commerçants exigent que leurs fils fassent des études universitaires. D'autres s'imaginent qu'il faut que les traditions professionnelles se transmettent de père en fils. Quand il y a eu une longue lignée de notaires, de paysans ou d'épiciers, on désire que l'enfant continue ce métier ; on est heureux d'avoir un fils pour qu'il reprenne à son tour l'étude, la ferme ou le magasin. Autrefois, ce système était généralisé et a donné de bons résultats ; il assurait une régularité et une spécialisation dans les métiers. De nos jours, les jeunes gens sont individualistes et ont un choix beaucoup plus grand de carrières. Ce désir de continuité dans le métier est très humain et peut être satisfaisant tant qu'il ne va pas à l'encontre des qualités et des goûts de l'individu.

Que dire de l'importance attribuée aux professions qui rapportent ? Que d'hommes d'affaires méprisent les intellectuels parce qu'ils ne peuvent avoir le même train de vie qu'eux ! Et que d'intellectuels se trouvent très supérieurs aux travailleurs manuels. Nous avons tous nos préjugés ; il importe de ne pas nous laisser entraîner par eux. Dans une famille de paysans qui cultivaient leur domaine depuis deux siècles, le fils unique se sentit la vocation pastorale. Ce ne fut pas sans crève-coeur que sa famille consentit à le laisser libre. Le jour de sa consécration dans sa paroisse montagnarde, le jeune pasteur raconta ses luttes et sa joie d'avoir pu réaliser son rêve. Du fait de ses origines, il se trouvera certainement capable de comprendre mieux que d'autres les caractères et les soucis d'une paroisse paysanne.
Je pense aussi à ce médecin qui, en dépit de l'opposition de son milieu, fit faire des études techniques à son fils qui était très doué dans ce domaine. Il disait : « Je préfère que mon fils soit un technicien capable et heureux plutôt qu'un intellectuel raté. »

Souvenons-nous toujours que nos enfants ne nous appartiennent pas. Il est de notre devoir absolu d'en faire des adultes aussi complets que possible. Et méditons cette parole de l'Evangile : « Nous serons tenus responsables de ceux qui nous ont été confiés. »

***

Notre bibliothèque met à la disposition de nos abonnés deux brochures écrites par M. James Schwar et intitulées « Professions de chez nous ». L'une est consacrée aux carrières masculines, l'autre aux carrières féminines.
Les premières pages contiennent des informations destinées aux parents. Puis 162 professions masculines et 84 professions féminines sont mentionnées. L'auteur fait une description sommaire de chacune d'elle, énumère les aptitudes requises pour l'exercer et donne la durée de l'apprentissage. En outre, les adresses d'offices d'orientation professionnelle de la Suisse romande complètent tous ces utiles renseignements. Réd.









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