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Les promesses faites aux parents
Bien souvent des parents ont sollicité mes prières pour leurs enfants et lorsque je leur ai demandé: «Croyez-vous aux promesses que Dieu vous a faites à cet égard ?» je me suis aperçue que la plupart de ces pères ou mères semblaient ignorer l'existence de telles promesses. Quelques-uns d'entre eux soupiraient après le salut de leurs enfants parce qu'il s'agissait de leurs enfants, parce que la vie de famille serait si diflérente s'ils étaient convertis, s'ils devenaient obéissants, s'ils accompagnaient leurs parents à l'église, s'ils abandonnaient leurs mauvaises habitudes. Des enfants d'autrui il n'était pas question.
Chez bon nombre d'autres parents les motifs de leurs prières ne sont pas égoïstes; mais ils prient et répandent d'abondantes larmes sans jamais, au milieu des flots mouvants, avoir posé le pied sur le roc inébranlable des promesses divines. Dieu a dit à Abraham: J'établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi. Ce
sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta
postérité après toi. (Genèse 17, 7). Telle était la promesse faite au père des croyants et voici la condition de son accomplissement:
Je l'ai choisi afin qu'il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l'Eternel... et qu'ainsi l'Eternel accomplisse en faveur d'Abraham les promesses qu'il lui a faites. (Genèse 18, 19). Le sceau de cette alliance avait été apposé par Dieu (Genèse 15, 12-17). Abraham crut en l'Eternel qui le lui imputa à justice (Genèse 15, 6, Rom 4, 3).
Mais ce ne fut jamais l'intention de Dieu que les Hébreux fussent bénis pour eux-mêmes.
«En toi, toutes les familles de la terre seront bénies». «Je te bénirai... et tu seras bénédiction ». (Genèse, 12, 2). Et sa pensée est la même aujourd'hui.
Chers pères et mères «Si vous êtes à Christ vous êtes la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. (Galates 3, 29) «Dieu sera votre Dieu et celui de votre postérité après vous».
A vous de croire en cette alliance dont Dieu lui-même est le garant et d'en réclamer les privilèges, non pas avec des cris désespérés mais avec une foi paisible et ferme, et en marchant sur les traces de votre père Abraham (Rom. 12, 4). Elles sont nombreuses, dans l'Ancien Testament les paroles d'encouragement en même temps que d'avertissement concernant les enfants.
Garde et écoute toutes ces choses que je t'ordonne afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi... (1)
Ces paroles que je vous dis vous les enseignerez à vos enfants et vous leur en parlerez quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras... et alors vos jours et les jours de vos enfants... seront nombreux comme les jours des cieux (2).
La bonté de l'Eternel dure à jamais sur ceux qui le craignent et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants.(3)
Je répandrai mon esprit sur ta race et ma bénédiction sur tes rejetons (4).
Tous ses fils seront disciples de l'Eternel et grande sera la prospérité de ses fils (5). Cette promesse faite à Israël au nom de l'alliance (v. 10) devint par l'illumination du Saint-Esprit le roc inébranlable pour plus d'une mère croyante.
Voici mon alliance avec ceux qui se convertiront de leurs péchés, dit l'Eternel: mon esprit qui repose sur toi, et mes paroles que j'ai mises dans ta bouche ne se retireront point de ta bouche et de la bouche de tes enfants ni de la bouche des enfants de tes enfants dit l'Eternel, dès maintenant et à jamais.(6)
Je leur donnerai un même coeur afin qu'ils me craignent toujours pour leur bonheur et celui de leurs enfants après eux (Jér.32, 39).
L'Eternel ton Dieu circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité et tu aimeras l'Eternel ton Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme afin que tu vives (Deut. 30,6).
Chers parents, si vous avez fait l'expérience que Dieu a circoncis votre coeur pour que vous aimiez l'Eternel ne vous êtes-vous pas sentis contraints de demander avec liberté et confiance la même bénédiction pour vos enfants.
Ici il me semble entendre quelques personnes s'écrier: Ce sont là, en effet de très belles promesses mais c'est aux juifs qu'elles ont été faites !
Dieu a merveilleusement refuté cette assertion lorsqu'au jour de la Pentecôte, c'est-à-dire au premier jour de la nouvelle dispensation, il fit briller à nouveau sa pensée en ces mots: La promesse est pour vous et pour vos enfants (Actes 2, 39).
Et l'ange s'adressant à Corneille ne lui assura-il pas que Pierre lui dirait des choses par lesquelles il serait sauvé lui et toute sa maison (Actes 11, 14). Paul à son tour n'affirme-t-il pas au geôlier de Philippes que s'il croit au Seigneur Jésus il sera sauvé lui et sa famille (Actes 16, 31). A ceci, quelqu'un objectera peut-être: Je connais pourtant beaucoup de braves chrétiens qui n'ont pas vu ces promesses s'accomplir pour leurs enfants.
Nous répondrons: Si quelques-uns n'ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Loin de là! Que Dieu au contraire soit reconnu pour vrai et tout homme pour menteur (Rom. 3, 3-4)
La Bible est pleine de promesses concernant le baptême de l'Esprit et cependant combien de «braves chrétiens» ne l'ont jamais reçu. Et lorsque quelqu'un l'a reçu il s'aperçoit qu' il eût pu être rempli de l'Esprit depuis longtemps si seulement il avait compris et saisi les promesses de Dieu.
Aux parents qui remplissent certaines conditions la promesse est donnée et lorsqu'ils l'acceptent par la foi, la grâce aussi leur est donnée pour ordonner à leurs enfants (Genèse 18, 19), et pour les enseigner (Deut. 11, 18).
D'autres diront: «Il y a longtemps que mes enfants ont quitté le foyer! ou bien: «Lorsque mes enfants étaient petits je ne connaissais pas Dieu et maintenant je n'ai plus d'influence sur eux.» Que faire ? Il n'y a qu'un remède. S'humilier devant Dieu, lui confesser tout cela, le confesser aux enfants puis rappeler à Dieu ses promesses.
Quelqu'un d'autre dira: «Mais mon mari ou ma femme ne se réclame pas du nom de Christ, que puis-je croire ?». Dieu n'a pas oublié votre cas.
Lisez 1 Cor. 7, 14. Il s'agissait alors de l'oeuvre de l'Esprit dans des familles païennes. Et Paul affirme que l'un des parents devenant chrétien la famille n'est plus une famille païenne, mais une famille chrétienne. La promesse faite à une famille chrétienne devient dès lors la promesse de cette famille-là grâce à la foi d'un des parents. Dans sa tendresse et sa miséricorde Dieu déclare ainsi la foi d'un père ou d'une mère suffisante pour réclamer l'accomplissement de la promesse selon l'alliance.
Notre vie toute entière doit être une vie de foi. Mais qui dit foi ne dit pas seulement la connaissance d'une promesse que l'on croit et dont par la prière on demande l'accomplissement. La foi n'est véritable que lorsqu'elle est accompagnée de l'obéissance qui donne à Dieu la place qu'il doit occuper dans notre vie.
Et si pour un temps la vision céleste disparaît à nos yeux et que la promesse semble rester vaine, la foi obéissante comprend qu'il y a là un appel à manifester une confiance inébranlable en Dieu qui n'a pu mentir lorsqu'il a dit: Je serai ton Dieu... et celui de ta postérité après toi.
Enfin, rappelons-nous, chers amis, que la volonté de Dieu n'a jamais été, que si vous croyez, votre famille seule fût bénie. «Toutes les familles de la terre seront bénies en toi» disait-il à Abraham. Que votre prière ne soit donc pas seulement en faveur de vos enfants et des enfants de vos enfants; mais que par votre enseignement aussi bien que par vos prières, vos enfants soient donnés à Dieu pour qu'Il les rende bénédiction aux familles de la terre et que la promessse de l'Alliance trouve en eux son plein accomplisssement.
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