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Séjour linguistique
Voilà la première phrase que j’ai entendue ce mardi 11 septembre 2007 et que j’ai continué à entendre, chaque matin durant 3 mois 1/2 : « Meine Damen und Herren, am Gleis 2, fährt ein Brisgau S-Bahn nach Freiburg, Abfahrt 7 Uhr 13 ». C’était le premier séjour aussi long que je faisais à l’étranger et j’ai passé ma première journée d’école à errer dans une sorte de brouillard, en essayant de distinguer le nord du sud.
En fait, cette journée a été assez pénible (si, si, je vous assure!). Mais après, ça a été génial. Les termes allemands des cours de maths et de chimie, style « Wahrscheinlichkeiten, Mitternachtformeln, Schwefelsäure, Kohlendioxid, etc. », me sont rapidement entrés dans la tête.
Au bout de quelques temps, j’ai finalement compris que la voix dans le haut parleur ne m’annonçait pas dans quelle classe (Gleis) je m’asseyais, mais à quel quai se trouvait le train.
Etre dans le pays, ça change radicalement, question acquisition de la langue, mais il y a intérêt à assurer. Personne ne s’est jamais vraiment inquiété de savoir si je suivais. Figurez-vous que j’ai dû étudier Schiller et Goethe, en allemand, comme mes camarades germanophones (non mais je vous jure). Evidemment, je n’ai pas compris grand-chose. En réalité, je ne me suis pas du tout rendue compte de mes progrès. Pendant toute la durée de mon séjour, j’ai été consciente de mes lacunes (il y avait toujours des mots inconnus qui m’empêchaient de comprendre tout ce qu’on me disait), et c’est lorsque j’ai repris les cours à Genève que je me suis aperçue que le cours d’allemand était à présent d’un ennui mortel à cause de ma facilité.
On m’a donné un livre à lire, lequel a été fini en deux jours. Il va falloir que j’en demande un autre !
Cela fait maintenant deux mois que je suis de retour et j’ai un peu oublié comment ça se passait là-bas. Mais je compte bien y retourner durant les vacances d’été. L’un dans l’autre mon séjour est un excellent souvenir.
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