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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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RETOURLa dépression chez la femme enceinte et durant l’année qui suit l’accouchement Nous vivons l’ère des progrès dans tous les domaines et dans celui de la grossesse, une future maman bénéficie de l’échographie et même à l’imagerie en 3D pour découvrir dans son intimité le petit être qu’elle porte. C’est aussi un cadeau que le progrès suivant : on sait aujourd’hui qu’être triste, amère, oppressée alors que l’on attend pourtant un « heureux Evénement » est un état de mal-être reconnu scientifiquement. Un peu plus de 13% des femmes enceintes en souffrirait. Se sentir triste, négative et anxieuse pendant une grossesse désirée peut paraître si paradoxal que la plupart des femmes ne sont pas capables d’en parler. Il est donc difficile, en raison de ce silence, de diagnostiquer une dépression durant la grossesse. Ces futures mères ne peuvent s’imaginer que leur entourage puisse comprendre comment elles se sentent. Un sentiment de honte peut les figer dans leur mutisme face à l’image de mauvaise mère en devenir qu’elles représenteraient si elles se confiaient. Ces pensées peuvent se poursuivre après la naissance et certaines femmes plongent alors dans le gouffre de la dépression. Dans des cas extrêmes, la future maman peut être confrontée à des situations lourdes - sérieux facteurs de risque - comme l’absence du partenaire, l’isolement, des antécédents psychiatriques ou d’abus ou de violence, une dépendance à des drogues ou à l’alcool, ou encore des événements stressants vécus juste avant la grossesse comme le décès d’un parent, un déménagement, un changement d’emploi, etc… Pour des femmes plus vulnérables un stress normal, lié par exemple à la responsabilité de devenir mère ou encore à des tensions financières, suffisent à les rendre anxieuses et déprimées. Mais il faut le savoir, l’état de dépression peut toucher des femmes qui ont « tout pour être heureuses » ! Voici quelques symptômes de la dépression périnatale qui méritent qu’on s’y attarde : La future maman - ressent une profonde et constante tristesse, pleure souvent - se sent dépassée par les événements, stressée, vite débordée - se vit comme tout le temps fatiguée, voire proche de l’épuisement - est souvent irritable pour peu de chose - a le sentiment qu’elle sera une mauvaise mère - a l’impression d’être incomprise - fait de l’eczéma à force de se gratter. Toute personne à risque ou susceptible de l’être, devrait en parler à son gynécologue, son généraliste ou au pédiatre de son enfant, ouvertement, sans crainte ni honte. Ces derniers sont habilités à trouver un thérapeute spécialisé qui suivra cette maman en la soutenant psychologiquement. Ainsi à l’arrivée de son bébé et pour les mois qui suivront l’accouchement, elle aura mis toutes les chances de son côté pour que tout se passe pour le mieux. Sur le canton de Genève : La Guidance Infantile au S.P.E.A. (Service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent) 41, ch. des Crêts de Champel 1206 Genève Tél : 022 382 89 89 Sur le canton de Vaud : Le Centre de référence pour cette prestation est la Fondation Profa Service «Prévention Primaire» Enfance et Petite Enfance Direction de la Fondation : Avenue du Théâtre 7 1005 Lausanne Tél. 021 323 56 26 |
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