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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Hérédité

Il y a de pauvres mères qui, indépendamment des soucis de l'avenir et des difficultés du présent, souffrent encore d'une douleur qui a sa source dans le passé. Cette belle petite fille, toute fraîche et brillante de santé, n'est-elle pas, au dire de toute la famille, le portrait frappant d'une soeur de son père, morte à 18 ans d'une maladie de poitrine? Ce garçon vif et intelligent, quelque peu désobéissant et volontaire, ne deviendra-t-il pas comme son grand-père un homme violent, un de ces êtres irrascibles et despotes qui inspirent la crainte plus que l'amour? Car la science est unanime sur ce point: la constitution, le tempérament, le caractère se transmettent d'une génération à l'autre et se retrouvent en un ou plusieurs des membres de la même famille. Que d'angoisses, que de larmes, que de découragements et de désespoirs cette affirmation n'a-t-elle pas causés ! Les résultats ultérieurs en sont le plus souvent désastreux.

Voyez, l'enfant a grandi, s'est développée, est devenue une belle fille qui respire la santé et la vie; mais après renseignements pris, qui osera la demander en mariage ? Le souvenir de cette tante morte d'une maladie qui se communiquera peut-être aux enfants, éloigne les familles qui se seraient présentées sans cela... N'en est-il pas de même pour la crainte du caractère ancestral ? Dans ma famille, un jeune homme demandait une jeune fille en mariage.

- Je n'ose pas la lui accorder, répondit la mère, son père était si violent, que j'ai peur qu'il ait le même caractère.

- Oh non, il est très doux et très bon.

- Mais les enfants? qui sait s'ils n'hériteront pas du même tempérament ?

Malheureusement, dans leur brutale conclusion auxquelles donnent raison un grand nombre de faits, les docteurs ont négligé de mentionner les exceptions très nombreuses aussi, qui affaiblissent considérablement la valeur de leurs affirmations si désolantes. Les cas accidentels par exemple, qui ne dépendent en rien de la constitution du sujet. Une dame que je connais est devenue folle en voyant brûler sa maison; une jeune fille, à la suite d'une frayeur, prit une attaque d'épilepsie et en mourut. Peut-on s'imaginer que ces maux qui ont eu une cause tout accidentelle et exceptionnelle étendront leur influence jusque sur les descendants ? Et compterons-nous pour rien les soins hygiéniques, les prodiges qu'enfante souvent l'amour maternel aiguisé encore par l'appréhension du mal ?

De même pour le caractère. Y a-t-il là réellement une fatalité ? Ne voyons-nous pas tous les jours des transformations dues à une bonne éducation, à la sainte influence du milieu familial, à la conversion de l'enfant lui-même ? Ah! ces savants ne connaissent pas les promesses de Dieu, les exaucements de prières, les miracles qui s'accomplissent chaque jour dans les familles vraiment chétiennes, qui puisent plus haut que la science les moyens de conjurer le mal le plus probable ou même le plus invétéré.

Je n'ai parlé encore que de cas où l'accident, l'exception, joue un rôle qui ne justifie point les données de la science. Mais supposons que celle-ci ait raison dans le cas de votre famille. Les antécédents de votre enfant sont tels que sa constitution est fortement menacée; quelques symptômes alarmants ont commencé à se produire. 0 mère, mère chrétienne, rassemble tous les trésors de ta foi, toutes les promesses touchant la miséricorde et la toute-puissance de ton Dieu. Souviens-toi de Celui qui guérissait les maux réputés incurables et qui répondait à Marthe, son frère étant déjà mort: «Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu». Il n'est permis à aucune influence humaine d'attenter à la vie de ton fils ou de ta fille si telle n'est pas la volonté divine: «L'âme de l'enfant est à moi», dit l'Eternel. «Les enfants ne mourront pas pour l'iniquité des pères,» dit-il encore à ceux qui, comme aujourd'hui prétendaient: «Les pères ont mangé des raisins verts et les dents des enfants en sont agacées». Il s'agit ici pour le tien d'une transformation physique ou morale, et le remède le plus puissant dans ces deux cas est le même. Ne sais-tu pas que l'immoralité et en général, la déviation aux lois sages et saintes que Dieu lui-même a établies pour notre bien matériel et spirituel, sont en grande partie la source des maux et des douleurs de l'humanité. Que ferons-nous en face de cette hérédité fatale ? Ah ! la réponse est tout indiquée. Travaillons de toute notre ardeur à la conversion de nos fils et de nos filles. N'attribuons pas plus d'importance qu'il ne faut au verdict de la science humaine; appliquons-nous à élever nos enfants dans la pureté, dans la droiture, dans l'exercice d'une volonté qui sache résister aux tentations. Qu'ils deviennent dans le sens le plus étendu du mot des enfants de Dieu fidèles parce que nous les aurons consacrés à Dieu dès leur jeunesse, et beaucoup de souffrances leur seront épargnées. Selon la promesse qui s'étend à la postérité du juste, ils seront à leur tour une source de bénédictions pour ceux qui viendront après eux. N'est-il pas dit: «Il bénit jusqu'à mille générations les enfants de ceux qui le craignent et qui gardent ses commandements».

Le mal est que nous ne croyons pas assez; quand le docteur a prononcé, nous sommes fixés, nonobstant toutes les promesses contenues dans la Parole de notre Dieu.

Il est temps que sur ce point se manifeste d'une manière toujours plus glorieuse cette parole du Roi-Prophète: «l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent et les garantit» et celle de l'Apôtre: «La piété a les promesses de la vie présente et de celle qui est à venir».









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