Accueil
   

 

 

 

RECHERCHES
Rechercher un mot dans les articles:


Recherche avancée
• par mots
• par thèmes

ARCHIVES DE TOUS LES ARTICLES



AUTRES MENUS
ACCUEIL
ADRESSES
  • Adresses utiles
  • Bibliographie
  • Liens Internet
LE JOURNAL






Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
Pour les pays lointains et si vous ne désirez pas profiter de la version papier, un abonnement sous forme de pdf est accessible au même prix annuel de CHF 30. Il vous donne un accès complet aux archives
RETOUR

Les larmes d'un père

Et le père dit avec larmes: «Aide-moi dans mon incrédulité».

«Laissez venir à moi les petits enfants et ne les empêchez point», disait Jésus à ses disciples qui repoussaient les petits enfants amenés à Lui par leurs mères. Pour le père qui lui raconte l'histoire douloureuse de son fils tourmenté par le démon, il a un autre message. Amenez-le moi, lui dit-il. Le cas est plus grave, l'expression plus forte aussi. Les petits venaient avec plaisir autour du Maître si doux qui était prêt à les bénir; celui-ci, pauvre enfant inconscient ou rebelle doit être amené, qu'il le comprenne ou non. Il ne peut y avoir dans un enfant aucun mauvais esprit, si fort soit-il, aucune résistance si désespérée qu'elle paraisse, qui empêche un père ou une mère l'apporter au Sauveur.

Comment le lui apporter? Nous n'avons aucun exemple aussi pratique que celui du père de l'enfant démoniaque. Lorsqu'en réponse aux questions de Jésus, ce père a expliqué le triste état de son fils, il ajoute: Si tu y peux quelque chose, aide-nous et aie pitié de nous! Alors Jésus rejette sur lui toute la responsabilité de la guérison ou de l'issue fatale de la terrible maladie. Si tu peux? Répète-t-il, toutes choses sont possibles à celui qui croit. La question n'était pas de savoir si le Seigneur voulait ou pouvait guérir l'enfant, mais si le père pouvait croire, si oui, la guérison était certaine; sinon, elle ne pouvait avoir lieu.

Ces paroles du Maître, bien connues de nous, renferment toutes les bénédictions qui sont à notre disposition par la foi.

Par la foi, nous voyons Celui qui est invisible dans la réalité de sa toute-puissance et de son amour envers nous. Par la foi, nous abandonnons ce qui est visible, nous nous abandonnons nous-mêmes avec nos propres pensées et nos propres forces; nous regardons à Dieu pour qu'Il accomplisse ce qu'Il a promis, et de cette manière, nous Lui rapportons toute la gloire. Toutes choses sont possibles à celui qui croit, parce que rien n'est impossible à Dieu et que la foi nous place en communion parfaite avec Lui.

En parlant ainsi au père de l'enfant malade, Jésus nous a donné pour tous les temps le secret du succès dans l'éducation et dans les prières qui l'accompagnent. Il nous dit que ce ne sont pas seulement les pasteurs, les missionnaires, ceux qui traversent des sentiers dangereux ou pénibles qui sont appelés à avoir une foi forte, mais chaque père chrétien, chaque mère chrétienne, par sa foi, peut obtenir le salut de ses enfants. Il nous enseigne que la compassion et la puissance de Dieu sont à notre disposition si nous croyons et que si nos enfants périssent, la responsabilité nous en incombe tout entière ou dans une certaine mesure. Je sais qu'il y a des parents qui trouveront cette parole dure. Tel fut sans doute le sentiment du père quand il s'écria avec larmes: «Seigneur, je crois ! Aide-moi dans mon incrédulité!» Angoissé à la pensée que son incrédulité pouvait empêcher la guérison de son enfant, conscient de son manque de foi pour une si grande bénédiction, il fond en larmes et se jetant aux pieds du Sauveur, lui confesse son incrédulité et lui demande d'en être délivré. C'est par les pleurs de la repentance et la confession que s'exerce la foi qui doit remporter la victoire. Le démon est chassé, l'enfant est sauvé. La parole du Christ a fait son oeuvre: en révélant au père son incrédulité, elle a éveillé en lui la foi qui apporte la délivrance.

Il doit en être de même pour les parents qui réclament une bénédiction en faveur de leurs enfants. Les larmes d'un père, d'une mère ont une grande puissance. Leur confession et leur humiliation les préparent à croire d'une foi forte et inébranlable. L'incrédulité avait jusque là retenu la délivrance de l'enfant démoniaque, elle retient souvent encore la guérison et le salut de nos bien-aimés. Quand les disciples demandèrent au Maître pourquoi ils n'avaient pu chasser ce démon, il leur répondit: «C'est à cause de votre incrédulité». Leur vie n'était pas une vie de prière et de jeûne, c'est-à-dire de foi et d'humiliation.

L'incrédulité n'est pas, comme le pensent quelques-uns, une faiblesse, quelque chose d'inexplicable dont il n'est pas en notre pouvoir de nous débarrasser. L'incrédulité a une cause; elle révèle l'état de notre coeur. Le monde, l'homme mondain ne peut pas croire; le pharisien, l'orgueilleux ne peuvent pas croire. C'est seulement celui dont le coeur est droit, dont l'âme humiliée soupire après Dieu qui peut arriver à obtenir une foi ferme et efficace. C'est pourquoi le premier pas dans ce sentier plein de bénédictions et de délivrances, c'est l'aveu de l'état de péché qui a engendré notre incrédulité.

J'ai entendu des parents plaider très ardemment avec Dieu pour la conversion de leurs enfants déjà grands, et en secret, je craignais qu'ils ne fussent pas exaucés; car je ne voyais aucun signe d'humiliation pour leurs péchés comme parents. Il y a des parents, des pères et des mères dont la mondanité, le manque de foi vivante, la légèreté et la négligence dans le soin et l'éducation chrétienne de leurs enfants ont tout simplement répandu la semence qu'ils recueillent aujourd'hui dans l'éloignement de Dieu que ceux-ci manifestent; et cependant, ils s'étonnent de leur manque de piété. Parfois, ils prient pour eux avec véhémence, essayant d'avoir la foi qui obtient l'exaucement. Ils se trompent eux-mêmes en celà. La vraie foi sanctifie, elle sonde le coeur, elle confesse le péché d'incrédulité et tous les autres péchés dans lesquels cette incrédulité a sa racine et tire sa force. Elle se jette comme le pauvre père de l'Evangile aux pieds du Seigneur, et là, là seulement, s'humiliant dans sa faiblesse, s'appuyant sur la force divine, elle obtient la grâce qu'elle sollicite, car notre Dieu se plaît à bénir.

Pères et mères qui avez des fils que vous voudriez conduire à Jésus pour qu'ils soient sauvés, approchez-vous et écoutez les leçons qu'Il veut vous donner par l'exemple du père de l'enfant possédé du démon. Que le désir de leur salut vous amène vous-même humiliés et repentants, dans la prière et dans la confiance. Croyez en son amour pour eux, en sa puissance de délivrance et de bénédiction . Alors, en vous-même et en eux, vous ferez la douce expérience de la puissance et de la vérité de cette parole: Toutes choses sont possibles à celui qui croit.









www.entretiens.ch fait partie du réseau « NETOPERA - culture - société - éducation sur Internet » et pour la photographie PhotOpera - Uneparjour || DEI - Défense des Enfants - International
ROUSSEAU 13: pour allumer les lumières - 300 de Rousseau  ROUSSEAU 13: les IMPOSTURES - 300 de Rousseau - portraits déviés PHOTOGRAPHIE:Nicolas Faure - photographe d'une Suisse moderne - Le visage est une fiction - photographie de l'image brute - Laurent Sandoz - comédien et acteur professionnel - Genève