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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
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Vie de famille

Les bases de la vie de famille telle que Dieu l'a voulue nous sont données par la Bible en termes puissants: Matth. 19, 4-5: «N'avez-vous pas lu que celui Celui qui les créa au commencement, les créa homme et femme et qu'il dit: C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.» Et dans la Genèse chap.1, v. 28: «Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez.» Enfin dans Ephésiens 6, v. 1-4: «Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste, honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement avec une promesse) afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur».

Le premier de ces passages nous donne la pensée de Dieu quant au mariage: un lieu sacré et indissoluble. Le second nous fait connaître le but de Dieu dans l'accroissement de la famille: les formes supérieures de la vie s'assujettissant les inférieures, une sainte domination. Le troisième nous révèle la volonté de Dieu quant à l'autorité paternelle et à l'obéissance filiale. L'une et l'autre doivent être «dans le Seigneur», faisant partie de nos devoirs envers Lui.

C'est là un sujet d'intérêt universel. Si nous sommes des parents, la «question famille» est pour nous question vitale. Peut-être ne sommes-nous pas encore mari, épouse ou parents ou ne le deviendrons-nous jamais... Dans ce cas ce sujet aura pourtant pour nous un intérêt vital puisqu'il est à la base de la société humaine. Rien n'est plus important à conserver ici-bas qu'une vie de famille pure et sainte.

Remarquons ici trois choses importantes:

Premièrement: Ce qu'il y a de meilleur peut toujours devenir ce qu 'il y a de pire; ce que Dieu appelait à être la plus grande bénédiction peut être transformée en la plus grande malédiction.

Deuxièmement: Bien des crimes sont ici-bas commis par un individu, lui seul étant coupable, d'autres n'étant que les victimes. Dans le mariage tout ce qui sape les fondements d'une union pure et sainte implique la participation de deux êtres dans cette oeuvre coupable et néfaste.

Troisièmement: Un bien ou un mal incalculable mais dont quelques chiffres peuvent cependant donner une idée sont le résultat de ces associations conjugales bénies et saintes ou maudites et criminelles.

Quand Jacob vint en Egypte, sa famille se composait de 70 personnes environ; à l'époque du grand Exode ses descendants étaient 601,730. Ils avaient multiplié 8600 fois. - Des statistiques très exactes nous ont transmis l'histoire de deux familles américaines. Celle de Jonathan Edwards, le prédicateur distingué, philosophe et théologien, et l'autre celle de Jukes, célèbre dans les annales du crime. Dans la famille de Jonathan Edwards, sur mille descendants, plus de trois cents sont des directeurs de collèges, quatorze présidents, cent professeurs, cent magistrats distingués, soixante médecins, trente juges au tribunal, plus de cent pasteurs, missionnaires et professeurs de théologie, soixante auteurs d'ouvrages considérables ou de journaux. Presque toutes les grandes industries américaines ont eu à leur tête quelque descendant de la famille Edwards comme un de leur principaux administrateurs. De l'autre côté voici la statistique de la famille Jukes, histoire de pauvreté, de crimes, d'imbécilité et de folie. Quatre cents ruinés par la débauche, trois cent-dix mendiants de profession; cent trente détenus pour criminalité, soixante voleurs, sept meurtriers et sur douze-cents descendants, seulement vingt boutiquiers, dont la moitié ont appris le commerce dans la cellule d'une prison. Cette énumération véridique ne donne-t-elle pas une idée de la responsabilité des parents pour le bien ou le mal de leur postérité ?

Quand l'Eternel eut accompli l'oeuvre de la création il vit et prononça que tout ce qu'il avait fait était bon. Il n'en fut pas ainsi lorsqu'il eut formé l'homme. Il déclara bientôt qu'il n'était pas bon qu'Adam fût seul et il créa pour lui une femme «une aide semblable à lui» une aide et non pas une servante, une victime, mais une compagne, son égale et sa conseillère, Dieu vit que l'homme manquait de certains traits de caractère auxquels la femme pourrait suppléer, et réciproquement. Il vit que leur union complèterait harmonieusement sa pensée sur la création de l'homme parfait, créé à son image et à sa ressemblance.

La femme a donc été créée pour l'homme, prise de son côté, près de son coeur, pour être par lui aimée, protégée, sa compagne, son égale, son amie, et tout ce qui tend à renverser cet ordre que Dieu a établi frappe du même coup les plus précieux fondements de la société humaine.

Pensez-donc à la sainteté du mariage! Il ne doit pas s'accomplir légèrement, par caprice, imagination ou passion. Son but ne doit pas être l'accroissement de la fortune, l'agrandissement d'une entreprise, les avantages d'un commerce, etc. Non ! son grand but, celui que Dieu s'est proposé, c'est l'accroissement de l'humanité dans les meilleures conditions possible, Aussi la sainteté est-elle la chose la plus nécessaire dans l'état du mariage. Quand deux êtres songent à s'unir, que doivent-ils rechercher avant tout ? Une communion profonde. Non la beauté physique ou une certaine attraction des sens; pas même l'affinité intellectuelle ou morale, mais une communion réelle en Dieu.

La vie conjugale est trop solennelle pour qu'on s'y engage sans être assuré de la bénédiction divine. Cependant combien peu de prières ou de pensées sérieuses quant à la terrible responsabilité des parents, accompagnent certains mariages !

C'est Dieu lui-même qui a béni le premier mariage. Il n'est donc pas étonnant qu'il soit une sainte relation, revêtue de la plus haute dignité.

Lorsque la Parole de Dieu nous parle de la vie de famille elle insiste sur ce point qu'il devrait y avoir entre mari et femme une unité parfaite, comme si, à eux deux, ils ne formaient qu'un seul corps, une seule âme, une seule volonté, un seul coeur. Ce qui empêche ou altère cette unité est désastreux pour les deux époux. Depuis longtemps je suis persuadé qu'une femme ne devrait confier à personne d'autre que son mari ce qui concerne leur vie conjugale. Et je crois encore que tout ce qui se place entre eux et tend à les séparer est une déviation à la loi que Dieu a établie quant à leurs relations mutuelles et à leur affection réciproque.

(A suivre).









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