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Quelques mots aux mères de famille

Mes chères soeurs, votre influence sur vos enfants dépendra plus de ce que vous êtes, que de ce que vous dites ou pensez en matière d'éducation.

Ma bien-aimée mère mourut à l'âge de quatre-vingts ans. Elle en avait seize lorsqu'elle épousa mon père, homme pieux et tendre qui l'éleva lui-même. Dieu répandit en abondance sa bénédiction sur toute la famille. Quelques uns des enfants moururent, mais les douze qui restaient furent tous chrétiens. Comme on demandait un jour à ma mère quel plan elle avait suivi pour réussir ainsi dans l'éducation de sa famille, elle répondit: « Aucun. » En effet, ce n'était pas en se faisant des systèmes qu'elle avait réussi, mais en recherchant avant tout d'être elle-même entièrement en règle avec Dieu.

C'est aussi, mes chères soeurs, la première chose que vous devez faire. Si votre coeur est rempli de la paix, de la joie, du calme que Dieu donne, tout ira bien.

Il n'est pas une mère de famille inquiète au sujet de ses enfants dont Jésus ne veuille prendre en main la cause. Remettez-lui le soin de votre personne et celui de tous vos bien-aimés ; il s'en chargera ; et vous pourrez dire : « Le Seigneur Jésus est venu habiter dans mon coeur, c'est avec sa force et en son nom que je vis au sein de ma famille. » .....

Voyez cette mère qui sait, jusqu'à un certain point, ce qu'est la prière, ce qu'est la confiance en Jésus, mais qui néglige de se mettre entièrement en règle avec Dieu : un léger souci l'irrite, puis la décourage, et son horizon est pour longtemps assombri. La sérénité que Jésus donne n'habite pas continuellement en elle. « Il est difficile dans une position comme la mienne, dit-elle, de mener une vie chrétienne joyeuse. Lorsque j'ai dû m'occuper pendant toute la matinée des enfants et du ménage, et cela depuis mon réveil, je suis énervée pour tout le reste du jour. »

Cette mère sait parfaitement que, remplie du Saint-Esprit, elle serait toute différente; elle se le dit souvent; mais au lieu de se recueillir devant Dieu et de se livrer à lui, elle ne pense qu'à lui demander de changer les circonstances dans lesquelles il la place...

Or ce sont nos dispositions notre attitude en face des difficultés, qui doivent changer. Les difficultés sont voulues de Dieu. Votre domestique est incapable, vos enfants méchants, votre mari exigeant; ce n'est pas la volonté de Dieu qu'ils fassent le mal; mais c'est sa volonté que vous le supportiez. Joseph fut vendu par ses frères: il y vit, quant à ce qui le concernait, la volonté de Dieu. Jésus fut renié par Pierre, trahi par Judas, livré par Pilate; il se soumit: c'était à son égard la volonté de Dieu.

Toute espèce de contrariétés à propos de votre ménage doivent être acceptées par vous comme étant la volonté de Dieu à votre égard. Sinon elles vous irriteront et vous laisserez échapper une parole contraire à l'amour, qui vous déconsidérera aux yeux de vos enfants, et dont l'influence se fera sentir plus que vous ne le pensez. La plupart des difficultés de votre vie chrétienne proviennent de la manière dont vous supportez les torts ou les péchés d'autrui envers vous. Le secret d'une communion ininterrompue avec Dieu est de voir sa main en toutes choses et d'être soumis à sa volonté dans les petits détails journaliers.

Cette servante qui a cassé une porcelaine de prix, cet enfant qui a gâté un beau tapis de table, que d'irritation ils soulèvent! Et pourtant c'est Dieu qui a permis ces accidents pour vous éprouver (1). Si vous êtes obligée de convenir que ces ennuis vous « démontent, » vous rendent impatiente, troublent la paix de votre âme, ne considérez pas ce trouble, même passager, comme une bagatelle ; il est la preuve que vous ne faites pas constamment l'expérience de la puissance de Jésus pour vous garder : et voilà la question importante. Dieu veut que vous acceptiez ces contrariétés comme vous avez accepté les grandes épreuves de votre vie.

Peut-être, à la mort d'un être bien-aimé, avez-vous appris à dire : « L'Eternel l'avait donné, l'Eternel l'a ôté, le nom de l'Eternel soit béni ! » Vous le disiez le coeur brisé, mais vous le diriez encore : « C'était sa volonté ! » Souvenez-vous que les petites épreuves ne sont pas moins sa volonté que les grandes... Pour connaître la volonté de Dieu, vous cherchez dans sa Parole et vous avez raison ; mais il n'est pas moins nécessaire de la reconnaître dans toutes les circonstances de la vie. Tout désagrément doit être reçu de la main bénie de notre Père, c'est lui qui le permet; et notre grande préoccupation ne doit pas être de nous tirer au plus vite d'un mauvais pas, mais bien de glorifier Dieu dans les circonstances où il nous place, sachant, du reste, qu'il sait quand et comment il nous en fera sortir...

Ce qui importe c'est la paix que nous conserverons à travers les épreuves petites ou grandes. Ce qui importe c'est l'influence que, par là, nous exercerons sur tous ceux qui nous entourent. Or cette paix n'est que le fruit d'un abandon sans réserve entre les mains de Dieu.


(1) Il va sans dire qu'en pareil cas la soumission aux dispensations de Dieu n'exclut nullement le devoir de la répréhension et même de la répression. Seulement ce devoir doit être accompli, lui aussi, dans l'amour.(Réd.)









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