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L'entr'aide

«Il se faut entr'aider, c'est la loi de nature», disait le bon La Fontaine. Et l'archevêque William Temple dans ses remarquables «Notes sur l'Evangile de Jean» (Readings in St. Johns Gospel by W. Temple, Archbishop of York, Londres, Macmillan and Co, 1940) commente ainsi le début du chapitre 13 de cet évangile: «L'humilité de l'homme ne naît pas au moment où il s'apprête à rendre service; elle naît au moment où il accepte que d'autres lui rendent service. Car dans tout service que nous rendons, il peut entrer beaucoup d'orgueil et de condescendance... L'humilité de l'homme se manifeste avant tout dans son acceptation du service rendu par autrui... Accepter un service, c'est reconnaître qu'en quelque mesure nous sommes dépendants d'autrui. Etre indépendant, c'est bien;... mais le désir de «n'être à charge à personne» est complètement «non-chrétien» (traduction libre).

L'entr'aide doit donc être une chose normale et naturelle; elle peut exister, cela est évident, entre gens du même âge, mais le temps où nous vivons me semble nécessiter une entr'aide bien plus grande qu'autrefois entre gens d'âges très différents.

«Les grands-mères sont très demandées», me disait une amie anglaise. Et cela est juste. Les jeunes femmes d'aujourd'hui ont la vie difficile. Les «trente à quarante ans» ont encore connu certains conforts, certaines facilités au temps de leur enfance, mais depuis lors, tout a changé. Avec une belle vaillance, sans plaintes, les jeunes veulent «tout faire elles-mêmes», elles ne veulent ni «déranger», ni «être à charge», et - rendons-leur hommage - se tirent d'affaire très bien sans nous! Au prix de quelle fatigue de quelle usure nerveuse... elles seules le savent... et leur mari et leurs enfants, qui en ont les contre-coups !

Y aurait-il dans cette attitude un «tantinet» d'orgueil, comme l'affirme l'archevêque d'York?

Est-il si dur, si difficile d'avouer sa fatigue et son regret de ne pouvoir s'accorder de temps à autre une heure de «bon temps» ?

La génération des grands-mères a eu des privilèges que la génération actuelle ne connaît plus, n'est-il pas normal que nous essayions de rendre ce que nous avons reçu, d'aider comme nous avons été aidées ? (à la différence que nous payions nos aides de maison !!).

N'y a-t-il pas là un modus vivendi à trouver? Garder des enfants, raccommoder des vêtements, être une présence à l'heure où les petits rentrent de l'école, ou au contraire faire une course qui permettra à la mère d'être là; choses faciles à faire. Soyons plus simples les unes vis-à-vis des autres ! C'est si normal que les plus âgées désirent prendre leur part du fardeau qui parfois pèse si lourdement sur les épaules des plus jeunes. Après tout, ce n'est qu'une forme de l'amour que nous leur portons, et «l'amour parfait bannit la crainte».

C'est donc aux jeunes que je m'adresse: ne veuillez pas tout faire, souvenez-vous qu'«un fardeau partagé est un fardeau diminué» et donnez-nous la joie de vous aider un peu!









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