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Mais tout n'est pas perdu...
Le travail de la femme à l'extérieur est une des causes importantes de divorce. La femme ayant un centre d'intérêt en dehors du foyer, celui-ci perd une grande partie de son sens et de son attrait. Et elle devient économiquement indépendante, tandis que l'épouse de jadis supportait tout, ne pouvant pas se tirer d'affaire seule. Peut-être serait-il donc sage d'encourager la jeune femme à ne pas travailler après son mariage si cela ne s'avère pas indispensable.
Mais il y a d'autres raisons à la fréquence du divorce, par exemple des mariages trop jeunes se construisant sur une illusion. Voyant que son mari n'est pas l'homme d'une grande réussite dans la vie comme elle se l'imaginait à vingt ans, la femme se met à le mépriser au lieu de devenir son alliée disposée à lui prêter main forte. Cette impréparation au mariage est fréquente et désastreuse. La preuve en est qu'un second divorce est chose assez rare, parce que l'expérience joue et prémunit des erreurs fatales dues à l'inconscience et aux illusions.
L'absence d'aspirations et de goûts communs doivent aussi être pris beaucoup plus au sérieux avant le mariage et empêcher raisonnablement celui-ci.
Le mariage doit être contracté pour fonder une famille. Il serait donc juste et sage que le jeune homme et la jeune fille, avant de se décider à unir leur vie, se demandent: «est-ce que j'aimerais celle-ci comme mère de mes enfants? - est-ce que j'aimerais celui-là comme père de mes enfants?» La réponse à cette question, que l'on se donne à soi-même, est un très bon critère de la valeur et de la solidité du sentiment que l'on éprouve.
C'est dès l'enfance que l'homme et la femme devraient être guidés sur le plan de l'amour qui se donne et non pas de l'amour qui cherche en premier sa propre satisfaction. L'optique du mariage en serait étrangement transformée et chacun y gagnerait.
Mais fonder un foyer n'est que le commencement d'une belle et difficile aventure. L'éloignement aboutissant à la catastrophe du divorce a souvent pour début de très légers malentendus qu'il serait aisé d'éliminer par une sincérité réciproque dissipant les nuages. A cet égard, un ami ou un couple aîné servant de confident clairvoyant et impartial pourrait jouer un rôle très efficace en aidant les intéressés à voir clair en eux et entre eux. Il faudrait développer et répandre cette possibilité d'aide morale et spirituelle, notre société malade où souffle un esprit de division, en a particulièrement besoin.
Souvent un couple en difficulté se droit seul à faire des expériences malheureuses, et il est grandement soulagé et aidé quand d'autres lui font part de leurs propres difficultés et de la manière dont ils les ont résolues. Dans ce domaine comme dans tout autre, la solitude aggrave le mal et celui-ci perd de sa nocivité quand il s'exprime.
Que les plus âgés aient donc des oreilles attentives qui savent percevoir discrètement les besoins cachés des jeunes et y répondre avec droiture et désintéressement. Il y a là pour eux, un beau et grand champ de travail.
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