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Jusqu'à ce que vous trouviez

J'assistais dernièrement, dans une ville étrangère, à une réunion de prières en faveur de la jeunesse. Mon coeur était douloureusement oppressé, et ma foi était faible ; j'avais depuis longtemps demandé la bénédiction de Dieu sur un être qui m'était très cher, et je n'avais pas été exaucé. Son coeur paraissait encore insensible aux appels de Dieu. Et, dans l'amertume de, mon âme je m'écriais souvent « Seigneur, jusques à quand? As tu oublié ta miséricorde?»

Ah! quelles misérables créatures nous sommes! Si le Seigneur était maintenant sur la terre, n'aurait il pas raison de s'étonner de notre incrédulité, ainsi qu'il le faisait de celle de ses disciples? Mais n'est-il pas au milieu de nous comme il l'était autrefois, lors même que nous ne le voyons pas?

Il y avait beaucoup de monde à la réunion. Riches et pauvres, jeunes et vieux, s'étaient réunis pour crier à l'Eternel : « Sauve, sauve les enfants ! » Il y eut des demandes de prières pour des cas spéciaux, des actions de grâces pour des réponses déjà obtenues, car c'était un temps de grand rafraîchissement spirituel. Beaucoup d'enfants avaient été amenés au salut, les uns rapidement, d'autres après des semaines de prières et d'angoisse. Nous écoutâmes avec joie quelques-uns de ces récits et nous fûmes fortifiés par ces bonnes nouvelles.

Vers la fin de la réunion, un vénérable vieillard se leva et tous les yeux se fixèrent sur lui avec, le plus profond intérêt, car on savait que c'était un serviteur de Dieu qui avait consacré sa vie à répandre la bonne nouvelle, au près et au loin. Voici le résumé du discours qu'il fit :

« Il y a vingt-huit ans, je reçus la visite d'un de mes amis intimes, dont j'avais été séparé pendant bien des années. Nous eûmes beaucoup de plaisir à nous retrouver, et il me proposa de mettre chaque jour à part une heure, pendant laquelle nous prierions pour ses enfants et pour le mien, jusqu'à ce qu'ils fussent tous convertis. J'y consentis de grand coeur, et ce contrat devint sacré pour nous.

Pendant dix-huit mois nous priâmes journellement pour cet objet, sans voir aucune réponse; ce temps écoulé, mon enfant fut amené à Christ, et grand fut notre bonheur à tous deux. Trois ans plus tard, mon ami vint vers moi avec des larmes de joie, pour me dire qu'un de ses quatre enfants avait donné son coeur à Dieu. Peu de temps après, ce tendre père mourut, laissant encore inconvertis trois de ses enfants pour lesquels il avait si ardemment prié ; mais il partit paisible et plein de confiance, dans l'assurance qu'ils viendraient tous le rejoindre au ciel. Je continuai àprier chaque jour pour les enfants de mon ami. Un d'entre eux se convertit peu après la mort de son père; mais les deux autres paraissent encore résister à l'appel de Dieu.

Depuis ces vingt-huit ans j'ai reçu des milliers de réponses à mes prières. Quelquefois j'avais à peine fini de demander quelque chose à Dieu que j'étais exaucé.

Mais dans plusieurs cas, j'ai prié pendant dix, douze et même quinze ans sans voir l'exaucement. Le cas dont je vous ai parlé est le plus long de tous. Depuis vingt-huit ans et quatre mois, je n'ai pas manqué un seul jour de prier à l'heure convenue pour les deux enfants encore inconvertis de mon ami. J'ai prié pour eux hier soir, je le ferai encore ce soir, et cependant ils ne paraissent pas encore appartenir à Jésus-Christ.

Dois-je abandonner ce cas comme étant sans espoir? Non certes! jamais ! jamais je ne le ferai!

Chers amis, je suis aussi sûr que ces deux enfants seront convertis que si je les voyais dans ce moment faire profession publique de se donner à Dieu. J'en suis aussi certain que je le suis d'avoir été moi-même reçu en grâce.

Pourquoi? parce que Dieu a promis d'exaucer les prières. Tôt ou tard, ils doivent être sauvés, Douter de Dieu, ne le faisons jamais ! il est fidèle et juste! »

Le vieillard se rassit. Mon coeur débordait de joie. Je venais de recevoir une leçon de foi et de persévérance, dans la prière que je n'oublierai jamais.

En rentrant chez moi, je relus le 15ème chapitre de Saint Luc, et je fus frappé de la ressemblance qu'il y a entre les deux premières paraboles. Il y a là deux personnes qui cherchent, et toutes deux trouvent. Mais combien de temps le berger chercha-t-il sa brebis? «Jusqu'à ce qu'il l'eût trouvée ». Combien de temps la femme chercha-t-elle sa drachme? «Jusqu'à ce qu'elle l'eût trouvée ». Le chemin qu'a parcouru le berger a sans doute été souvent 'bien rude, bien long. La poussière a sans doute incommodé la femme qui balayait jusque dans les plus petits recoins. Mais ni l'un ni l'autre ne se sont lassés; ils ont cherché « Jusqu'à ce qu'ils eussent trouvé ».

Que tous ceux qui travaillent et qui prient prennent donc courage, et n'abandonnent jamais leur tâche. « Attends-toi à l'Eternel et demeure ferme. Il fortifiera ton coeur; attends-toi, dis-je, à l'Eternel.»

Moniteurs et monitrices d'écoles da dimanche, et vous tous que Dieu associe en quelque mesure au ministère de la mère de famille, vous avez encore des élèves qui ne connaissent pas le Seigneur. Il y en a au sujet desquels vous avez eu de l'espérance et qui semblent s'être eudurcis de nouveau ! Vous vous découragez, vos coeurs souffrent, et vous vous écriez : « Seigneur, jusques à quand?» Dieu sait jusques à quand. Vous, vous ne pouvez le savoir; mais continuez à travailler, continuez à prier jusqu'à ce que vous ayez été exaucés.

Pères et mères, dont le coeur saigne en voyant la conduite de vos enfants rebelles, reprenez courage! Si vous êtes fidèles, ils seront sauvés par vos prières. Ne supposez même pas qu'il puisse en être autrement, car Celui qui à pleuré sur Jérusalem, pleure aussi sur vos enfants, et joint ses intercessions aux vôtres. Ne cessez pas d'espérer. Priez constamment, pleurant peut-être, mais espérant toujours. « Demandez et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez, heurtez et il vous sera ouvert ».









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