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Les « Entretiens sur l'éducation » est un mensuel publié sans interruption depuis plus de 100 ans.
Le site www.entretiens.ch vous offre la possibilité de consulter en ligne ces extraordinaires archives parcourant/ponctuant au jour le jour l'histoire de l'éducation familiale d'un bout à l'autre du XXème siècle.
La survie de la brochure mensuelle imprimée parallèlement à la distribution virtuelle à travers le site est le garant de la poursuite de cette aventure. La rédaction est assurée de façon bénévole par un groupe de parents passionnés par la réflexion et l'écriture autour du vécu familial. Les frais d'impression du journal et la gestion du site (100 000 pages demandées par mois??)....30.- par an (20€).
En dehors du grand intérêt pour vous de cette matière exceptionnelle, que vous soyez jeune parent, chercheur dans une université ou simplement intéressé par l'évolution des comportements humains, votre soutien par l'intermédiaire d'un abonnement nous est indispensable.
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L'enfant gâté

Une pauvre femme porta plainte contre son propre fils. Son mari, petit marchand, était mort quelques années auparavant, la laissant avec un fils unique. Elle aimait cet enfant comme une veuve peut aimer son premier-né, son fils unique; mais c'était un amour sans connaissance, sans intelligence. Elle n'avait jamais eu le courage de le contrarier en quoi que ce soit, et elle lui accordait, même au prix des plus grandes privations, tout ce qu'il désirait. Quelle en avait été la conséquence ? Ce fils mal élevé devint de plus en plus égoïste, entêté et volontaire. La mère ne voulait recevoir aucune des plaintes que les voisins lui adressent à son sujet, car son amour l'aveuglait sur les fautes de ce mauvais petit drôle, et elle travaillait nuit et jour pour lui accorder tout ce qu'il pouvait désirer. Laissé ainsi à lui-même, il suivit tous ses mauvais penchants, il fut paresseux, dissipateur, et se laissa entraîner dans les plus mauvaises compagnies.

La mère commença enfin à comprendre qu'elle avait fait fausse route, mais elle n'eut pas le courage de réprimander son fils et elle continua à travailler dur pour lui procurer l'argent dont il avait besoin pour satisfaire ses plaisirs coupables. De temps en temps, il est vrai, elle se lamentait et le suppliait de s'arrêter dans cette voie qui conduisait à la ruine; mais elle n'avait ni la fermeté, ni la sévérité nécessaires pour l'arrêter elle-même, tandis qu'il en était temps encore.

Qu'arriva-t-il ? Quand la pauvre veuve ne put plus fournir à ce mauvais sujet tout l'argent qu'il voulait avoir, il s'empara des marchandises de sa mère, les vendit à vil prix, et petit à petit la réduisit à la misère.

Ce n'est pas tout. Ayant pris l'habitude d'avoir, sans travailler, beaucoup d'argent à sa disposition pour satisfaire ses plaisirs, quand il ne put plus rien arracher à sa mère, il s'affilia a une bande de vauriens et, arrêté avec eux, fut condamné à la prison.

La veuve était réduite à la misère; peu à peu tous ses meubles furent vendus par elle pour se procurer un peu de nourriture, et, hélas ! quand son fils sortit de prison, il était devenu encore plus endurci et plus méchant ! Au lieu de se mettre enfin au travail pour réparer le mal qu'il avait fait, il se conduisit avec sa mère d'une manière si violente, que la pauvre femme, craignant pour sa vie, fut obligée de porter plainte contre son fils bien-aimé, son fils unique ! Elle reconnut alors, mais trop tard, que c'était sa faute; qu'elle aurait dû élever son enfant, selon les ordonnances des Ecritures, et elle sentit toute la vérité de cette parole: "La verge et la correction donnent la sagesse, mais l'enfant livré à lui-même fait honte à sa mère." (Prov. 29, 15.)

Les germes du péché se trouvent dans le coeur de tous les enfants, de même que la graine des mauvaises herbes est semée dans toutes les terres. Ces mauvais germes pousseront infailliblement et rempliront le coeur, si par la grâce de Dieu, on ne parvient pas à les arracher. Les parents qui laissent le péché se développer librement dans le coeur de leurs jeunes enfants, porteront la responsabilité du malheur de ces petits êtres, non seulement pour le temps, mais aussi pour l'éternité.









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