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(2001)
Vive
le choix ?
A la génération de mes parents, lorsqu’un homme
et une femme désiraient partager leur vie, ils se mariaient.
A ma génération, beaucoup de couples ont cohabité
quelques mois avec le mariage en perspective.
Actuellement, les jeunes ont le choix: mariage, cohabitation, pacs,
...
A la génération de mes parents, la femme prenait le
nom et l’origine de son mari.
A ma génération, la femme prenait le nom de son mari,
mais gardait son origine. Quelques années plus tard, elle
pouvait choisir de garder son nom, prendre celui de son mari ou
accoler les deux noms.
Bientôt, les couples pourront choisir entre le nom du mari,
ou celui de l’épouse ou les deux noms accolés.
A la génération de mes parents, le mariage était
naturellement et rapidement suivi d’une naissance.
Avec la pilule, l’arrivée d’un enfant peut être
programmée.
Actuellement, les couples pèsent le pour et le contre: enfant
ou carrière, indépendance ou vie familiale...
Avec l’ancienne matu, le choix était simple: la classique
pour les intellectuels, la latine pour les traditionnels, la scientifique
pour les matheux et la moderne pour les branchés.
Actuellement, il y a un choix considérable avec un nombre
impressionnant de possibilités.
A chaque étape importante de leur vie, les jeunes sont confrontés
à des choix, déterminants et difficiles, qui demandent
une analyse approfondie. Il leur est souvent reproché leur
manque d’esprit de décisions, leurs hésitations,
et ceci d’autant plus que les possibilités qui leur
sont offertes nous font envie, car elles auraient levé certaines
de nos frustrations.
N’avons-nous pas de profondes hésitations, même
devant des choix aussi simples que l’achat d’un objet?
Apprenons à aider les jeunes dans leurs décisions
en permettant une analyse approfondie des différentes possibilités
qui leur sont offertes, mais en prenant garde de laisser nos frustrations
ou nos envies au vestiaire.
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